Fermer
Partout Toujours 29 mars 2024, 13:47

Evan : "Les émotions et la passion qu’on vit en parcage, c’est incroyable"

Evan : "Les émotions et la passion qu’on vit en parcage, c’est incroyable"
Pour mettre en lumière les supporters monégasques, toujours plus nombreux dans les parcages à l’extérieur, la série dédiée aux soutiens des Rouge et Blanc se poursuit. A l’occasion du 16e épisode de la saison, pars à la rencontre d’Evan avec Triangle intérim.

Sa passion est née à la fin des années 90, grâce à un gardien de but iconique de l’AS Monaco et de l’Équipe de France. Près de 25 ans plus tard, Evan, originaire de Saint-Dizier en Haute-Marne, suit toujours le club de la Principauté de très près. A maintenant 33 ans, le commercial en magasin à Reims, membre des Supp’Lorraine – qui vont fêter leur anniversaire à l’occasion du déplacement à Metz (samedi, 17h) -, nous partage ses meilleurs souvenirs. Rencontre 🎙️

Bonjour Evan. Pour commencer, comment a démarré ta passion pour l’AS Monaco ?

Tout d’abord je ne suis pas du tout dans une famille de sportifs, donc il était assez difficile pour moi de tomber dedans par ce biais-là. J’ai donc commencé à aimer le foot grâce aux jeunes à l’école autour de moi quand j’étais gamin. Et comme je suis né en 1990, j’étais assez grand pour pouvoir vivre la Coupe du Monde 1998, qui m’a fait vraiment découvrir ce sport.

Mon intérêt est montée au fur et à mesure, jusqu’en 2007 où j’ai rencontré Boris, l’actuel président des Supp’Lorraine, dans mon club de foot. Grâce à lui j’ai commencé à vivre ma passion au stade, j’avais 17 ans.
EvanA propos de ses débuts en parcage

Et comme j’aimais particulièrement le poste de gardien, et qu’à l’époque c’était Fabien Barthez dans les buts des Bleus, naturellement j’ai suivi l’AS Monaco grâce à lui. C’est ce qui m’a fait aimer le Club, même si David Trezeguet et Thierry Henry étaient aussi en rouge et blanc.

Avais-tu des gens autour de toi qui supportaient les mêmes couleurs ?

Non j’étais vraiment seul je dois l’avouer ! Beaucoup aimaient l’Olympique de Marseille évidemment, et mon meilleur ami était même Lyonnais. A 8-10 ans j’étais donc assez seul, mais c’est quand j’ai grandi que j’ai pu rencontrer des gens qui partageaient cette passion pour l’AS Monaco.

Quels sont tes premiers grands souvenirs avec le Club ?

Entre 8 et 10 ans, comme je n’avais pas Canal+, c’était difficile pour moi de suivre les matchs. Il y a bien eu le titre de 2000, mais à cet âge-là c’est différent. En 2003 ensuite il y a eu la victoire en Coupe de la Ligue que j’ai pu voir à la télévision, et qui a fait augmenter un peu plus la passion. Et puis forcément l’épopée de 2004 en Ligue des Champions, même si elle se termine par une défaite en finale.

C’est donc monté au fur et à mesure, jusqu’en 2007 où j’ai rencontré Boris, l’actuel président des Supp’Lorraine, dans mon club de foot. Grâce à lui j’ai commencé à vivre ma passion au stade, j’avais 17 ans. Et maintenant je suis devenu un grand passionné, qui se déplace très souvent (sourire) !

Quel a été ton premier match en parcage ?

J’ai un petit toc, c’est que je garde tous les billets des matchs auxquels j’ai pu assister. Et le tout premier justement, c’est un match de la saison 2007-2008 à Nancy, qui malheureusement s’est soldé par une défaite. Mais petit à petit j’ai fait des déplacements de plus en plus loin avec lui et son père, car il n’avait pas encore le permis. On avait été jusqu’à Lens je m’en rappelle.

As-tu eu l’occasion de venir également au Stade Louis-II ?

Oui effectivement. A ce jour, je pense que j’ai fait une vingtaine de matchs environ. En revanche le premier n’était pas mémorable non plus pour être franc, car ce n’était pas les meilleures années de l’AS Monaco, puisque c’était le Monaco-Lyon de la descente en Ligue 2 en 2010 ! Une réputation de chat noir ?

Il y en a tellement que c’est difficile d’en choisir un ou deux. Mais forcément Bernardo Silva, avec son pied gauche, il donnait du rêve ! Ensuite il y en a un que l’on a eu la chance d’avoir qu’une seule saison, c’est Dimitar Berbatov ! Ce joueur, c’était la classe, il n’y avait rien à dire.
EvanSes joueurs favoris des années récentes

Si c’était un peu le cas au début, car j’ai du faire 6 ou 7 déplacements avoir de voir un but des Rouge et Blanc. Ma première victoire était même à Amiens au bout de 10 rencontres, et j’étais le plus heureux du monde (sourire) ! Maintenant ça va beaucoup mieux, mais à l’époque c’était très compliqué.

Plus récemment, quels joueurs ont eu grâce à tes yeux ?

Il y en a tellement que c’est difficile d’en choisir un ou deux. Mais forcément Bernardo Silva, avec son pied gauche, il donnait du rêve ! Ensuite il y en a un que l’on a eu la chance d’avoir qu’une seule saison, c’est Dimitar Berbatov ! Ce joueur, c’était la classe, il n’y avait rien à dire.

Là je peux fermer les yeux et je vois son but contre Nice où après un contrôle il met un lob lucarne opposée. Ensuite il y a les Falcao, Mbappé et autres, mais Bernardo Silva et Berbatov m’ont vraiment marqué ! Ils avaient ce quelque chose qu’ont les grands joueurs.

Parles-nous des Supp’Lorraine, le groupe auquel tu appartiens…

Comme je disais, je connais Boris depuis 2007, donc au début nous faisions les déplacements de notre côté. Et ensuite nous avons commencé à rassembler plus de monde à partir de la Ligue 2. Puis il a eu l’idée de créer un groupe pour que ce soit plus facile de rameuter du monde, et il a donc lancé les Supp’Lorraine en 2013. Je suis donc parti avec eux dès le début, à l’époque nous étions 10-15 au démarrage, et maintenant nous sommes plus de 140 !

Nous faisons en effet partie des plus gros groupes avec les Munegu IDF, donc ça permet de faire beaucoup de déplacements. A part un ou deux matchs cette saison, il y a toujours eu un membre en parcage, et on a fait cinq pour six bus jusqu’à maintenant. Nous en avons prévu un pour Metz évidemment, et d’ores et déjà pour le dernier match de la saison à Monaco.

Grâce à ces déplacements, nous rencontrons des gens un peu partout en France, comme Cédric, le président des Légiun Munegu 57, qui est devenu un ami. J’insiste donc pour dire aux gens de se "carter", car on a la chance d’avoir énormément d’antennes dans l’Hexagone.
EvanSur les rencontres en parcage

C’est comme une deuxième famille pour toi ?

Comme on dit, c’est la famille monégasque ! Grâce à ces déplacements, nous rencontrons des gens un peu partout en France, comme Cédric, le président des Légiun Munegu 57, qui est devenu un ami. J’insiste donc pour dire aux gens de se « carter », car on a la chance d’avoir énormément d’antennes dans l’Hexagone. Donc j’encourage chacun à se rapprocher du groupe de sa région, pour continuer à faire grandir cette grande famille monégasque.

Cette passion a un coût par rapport aux déplacements que l’on fait, c’est certain, mais comparé à ce que l’on partage ça vaut largement la peine. Sans le groupe, je n’aurai jamais eu l’idée d’aller en Serbie à Belgrade pour supporter l’AS Monaco (rires) ! Donc cartez-vous !

Justement, quels sont tes meilleurs déplacements à l’étranger ?

(Il réfléchit) C’est dur, car j’en ai fait pas mal. En tout cas, ce qui était marrant avec Belgrade, c’est qu’il n’y avait que dix jours entre le tirage au sort et le match, pour préparer le déplacement. Finalement nous y sommes allés à quatre des Supp’Lorraine, et en tout nous étions 14 en parcage, donc c’était un peu atypique ! Sinon il y a forcément le match contre Manchester City en Ligue des Champions en 2017. Malgré la défaite 5-3, c’est une rencontre qu’on ne vivra pas tous les jours.

Et si tu devais n’en retirer qu’un seul ?

Si je dois en choisir un seul, je dirais la victoire 3-1 à Arsenal en 2015 ! C’était un de mes premiers gros déplacements européens, il y avait 2 ou 3000 monégasques il me semble. Entre le cortège qui était extraordinaire, le match où l’on ne s’attendait pas à gagner au vu de la compo très jeune, et le scénario… au final on gagne 3-1, et l’avant-match, l’après, tout était extraordinaire !

As-tu pu vivre un moment aussi fort derrière ta télé ?

Je ne loupe jamais un match de l’AS Monaco, même si c’est derrière le petit écran, mais j’avoue que c’est totalement différent. Les émotions, la passion ne sont pas les mêmes qu’au stade, il faut être honnête ! Même si on gagne 2-0 contre Paris, je vais être content devant ma télévision, mais ce n’est pas du tout pareil.

Je préfère laisser la surprise, mais soyez présents, car il y a une petite animation prévue dans la tribune, en espérant que cela se passe bien. Il y a eu un gros travail en amont avec Boris et des membres qui ont préparé tout ça.
EvanA propos du match à Metz

Qu’est-ce qui te plaît autant dans le fait de vivre un match en parcage ?

C’est l’ambiance en général ! Quand on fait un bus, l’avant-match, puis au stade le fait de retrouver des gens qu’on a déjà pu croiser auparavant, le fait de sauter dans les bras de n’importe qui après un but, de danser, chanter… C’est un tout, je ne sais même pas comment l’expliquer. Si je suis franc, il y a même des rencontres où je ne vois pas grand chose (sourire) !

Pour revenir aux Supp’Lorraine, j’imagine que tu seras au stade samedi pour fêter les 10 ans du groupe…

Je préfère laisser la surprise, mais soyez présents, car il y a une petite animation prévue dans la tribune, en espérant que cela se passe bien. Il y a eu un gros travail en amont avec Boris et des membres qui ont préparé tout ça. Normalement ça va être la folie, d’autant qu’on attend beaucoup de monde en parcage.

Y a-t-il un chant que tu préfères ?

Le chant du Pesage je pense. « Et nous chanterons, jusqu’à la dernière seconde… », c’est vrai que je l’aime bien lui ! Ça représente bien ce qu’on pense, à savoir qu’on demande juste aux joueurs de mouiller le maillot pendant tout le match, que l’on gagne ou que l’on perde. Car nous, nous serons toujours là pour les encourager !

As-tu un dernier message à adresser ?

Je voulais juste souhaiter un joyeux anniversaire aux Supp’Lorraine, pour les 10 ans. Merci à Boris qui donne tout pour ce groupe et qui fait le maximum pour qu’il y ait le plus d’adhérents possible chaque année. Et puis à samedi à Metz, en espérant que l’AS Monaco gagne pour notre anniversaire… et DAGHE MUNEGU !!! 🇲🇨


📢 Pour rejoindre les Supp’Lorraine :

Responsable : Boris Gamin
Adresse :
7, rue de la Passerelle Appartement 6 – 55000 BAR LE DUC
Tél :
07 81 00 51 09
Mail :
gamin.boris@laposte.net


Retrouve l’agence Triangle Intérim de Metz :

Rise. Risk. Repeat.