Formé au FC Metz où il va disputer ses 200 premiers matchs en professionnel, c’est donc à Saint-Etienne (1981), mais surtout aux Girondins de Bordeaux (1984, 1985 et 1987), Patrick Battiston va se constituer un des plus beaux palmarès du football tricolore. D’autant qu’en parallèle, il est un acteur majeur du premier grand succès de l’histoire de l’Équipe de France à l’Euro 1984, en compagnie… des Monégasques Bruno Bellone, Manuel Amoros et Bernard Genghini. A l'été 1987, il fait partie de la vague d’arrivées qui ramène également Glenn Hoddle et Mark Hateley sur les bords de la Méditerranée. Et la greffe va tout de suite prendre, puisque le Mosellan va constituer l’une des charnières les plus solides du club de la Principauté avec Luc Sonor. Une solide arrière-garde, combinée au réalisme du duo british, synonyme d’étincelles. L’AS Monaco va ainsi s’emparer du fauteuil de leader de la Division 1 dès la deuxième journée… sans jamais le lâcher ! C’est finalement contre Metz, le club formateur de Patrick Battiston, que le 5e sacre des Rouge et Blanc est entériné. Le triomphe est total pour la bande à Arsène Wenger, dont l’alchimie aura été totale en cette année 1 du nouveau projet, qui verra le Club grandir au niveau européen. Patrick Battiston lui reste une deuxième saison en Principauté, au cours de laquelle il dispute une finale de Coupe de France. C’est finalement à l’été 1989 donc, et après 86 apparitions avec la Diagonale rouge et blanche sur les épaules, que le champion d’Europe 1984 retourne aux Girondins, où il poursuivra ensuite son parcours à la formation, pour boucler la boucle.