L’obsession du but, Breel Embolo… Mika Biereth se confie dans L’Équipe

Dans la vie comme sur le terrain, il est d’un naturel assez déconcertant. C’est donc avec la spontanéité qui le caractérise, et fort d’une intégration express réalisée depuis sa signature à l’AS Monaco, que Mika Biereth s’est confié le temps d’une interview dans le journal L’Équipe. De son sens du but à sa gestion de l’échec, en passant par sa marge de progression, il évoque tout sans détour.
Déjà le recul d’un « ancien » 🎓
« Marquer autant que je l’ai fait jusqu’à maintenant, c’est une anomalie. Ce qui compte, c’est de réussir à me maintenir à ce niveau le plus longtemps possible », explique d’abord avec beaucoup de maturité celui qui a déjà frappé à 12 reprises en Ligue 1. Le même recul avec lequel il détaille comment faire pour passer à autre chose lorsqu’il manque l’opportunité de rajouter une unité à son total.
Commencez la semaine avec le troisième triplé de Mika Biereth au mois de février 😍👀 pic.twitter.com/IvHPH9ciHn
— AS Monaco 🇲🇨 (@AS_Monaco) March 3, 2025
Une grosse capacité d’analyse 🤔
« Si tu manques une occasion, tu dois être prêt. Un bon exemple, c’est le Derby contre Nice. je ne voulais pas manquer mon penalty, mais derrière il reste 85 minutes. Si je bloque, il se passe quoi ? Je deviens inutile. (…) Tu ne pourras jamais convertir 100% de tes occasions, mais avoir la bonne mentalité te permettra de marquer le prochain. » C’est ainsi avec la mentalité d’un vieux briscard que Mika tente d’analyser ses prestations.
Un talent encore à polir 💎
Conscient d’ailleurs qu’il a encore un beau potentiel d’évolution devant lui, notamment sur les rencontres de niveau Ligue des Champions : « Quand vous affrontez Nicolas Otamendi, qui est champion du Monde, il est difficile de faire mieux. Je dois continuer à apprendre, je n’ai que 22 ans ! » Vingt-deux ans, mais déjà une expérience et une capacité d’analyse au-dessus de la moyenne.
Mika-Breel, le duo de choc ! 🛴
Une jeunesse qui ne l’empêche pas de bien s’entendre avec les éléments les plus « capés » du vestiaire, comme Breel Embolo, avec qui le courant passe très bien. « Dans la vie de tous les jours, on est assez similaires. Breel, c’est l’un des meilleurs gars que j’ai rencontrés dans le foot. On vit très proches l’un de l’autre. L’autre jour, il m’a aidé à récupérer une trottinette parce que ma voiture n’est pas encore arrivée. »
Alors si tu veux en savoir un peu plus sur celui qui a récemment choisi de défendre la sélection danoise et lire l’intégralité de l’interview, rendez-vous sur le site de L’Équipe.