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U17 14 novembre 2018, 16:42

Mathieu Veyrier : "Un bel arrêt c'est d'abord être efficace"

Mathieu Veyrier : "Un bel arrêt c'est d'abord être efficace"
Mathieu Veyrier, gardien de but des U17 de l'AS Monaco lance la nouvelle rubrique #WHOSNEXT. Deux fois par mois, partez à la rencontre d'un jeune joueur de l'Academy à travers une interview. Ses débuts, sa passion pour le foot, son métier...

Est-ce que tu peux commencer par te présenter ?

Je suis gardien de but, je viens de la région lyonnaise, de Vienne (Isère) précisément, j’ai 16 ans et je suis arrivé à l’AS Monaco en 2017, j’entame donc ma deuxième année.

D’où t’es venue cette passion pour le football ?

C’est mon père qui m’a transmis cette passion, il était entraîneur dans un club à côté de chez nous. Il lui est même arrivé de m’entraîner mais il évitait parce que ce n’est jamais facile, on peut penser qu’il y a du favoritisme quand un père entraîne son fils.

Peux-tu nous décrire ton parcours footballistique ?

J’ai commencé le football à l’âge de cinq ans dans un club familial qui s’appelle l’US Reventin (Isère). En plus de mon père il y avait aussi mes cousins qui entraînaient là-bas. Après cette première expérience, je suis parti au FC Salaise (Isère) pour continuer ma progression mais aussi pour retrouver des amis qui jouaient dans ce club. C’est à ce moment que l’AS Monaco m’a repéré mais je n’ai pas rejoint le club de la Principauté directement. J’ai évolué deux années supplémentaires du côté de l’Olympique de Valence dans la Drôme. C’est en 2017 que je suis arrivé à l’AS Monaco.

Intégrer un centre de formation c’est un rêve d’enfant
Mathieu Veyrier

Comment s’est passée ta réflexion avant de prendre la décision de rejoindre l’AS Monaco ?

Intégrer un centre de formation c’est un rêve d’enfant et puis je me suis de suite bien entendu avec les coachs. Le cadre de vie est aussi idéal, tous les éléments étaient réunis pour rejoindre l’AS Monaco. C’est un des plus grands clubs de Ligue 1 Conforama, qui a joué une finale de Ligue des Champions (2004) et une demi-finale (2017) récemment donc c’est clair que cela motive.

Pourquoi avoir choisi le poste de gardien de but ?

C’est assez simple, j’ai un grand frère et un grand cousin donc quand on allait jouer au foot ils me mettaient toujours dans la cage et ça m’a plu. J’ai toujours évolué gardien de but depuis mes débuts.


As-tu une routine avant de rentrer sur un terrain ?

Je ne sais pas si je suis superstitieux mais c’est vrai que je fais toujours les mêmes gestes à partir de la préparation d’un match jusqu’au terrain.

Te souviens-tu de ton plus large succès ?

Mon plus large succès je ne sais pas mais je me rappelle bien du derby contre Nice l’année dernière. Il y avait du monde, on prend un carton rouge rapidement et on finit par gagner (3-1), c’était un match intense, ça m’a marqué.

J’ai un grand frère et un grand cousin donc quand on allait jouer au foot ils me mettaient toujours dans la cage et ça m’a plu
Mathieu Veyrier
Découvrez la page de Mathieu Veyrier.

De ton plus bel arrêt ?

C’était encore quand j’étais dans ma région lors d’un tournoi pas loin de chez moi. Je vois le ballon partir en lucarne puis je me détends et j’arrive à la sortir, c’est toujours une bonne sensation.

Quel est pour toi l’arrêt parfait ?

Je ne sais pas trop, pour moi un bel arrêt c’est d’abord être efficace donc le faire.

Tu es plutôt Ligue des Champions ou Coupe du Monde ?

Coupe du Monde, le pays c’est très important.

Quel est le premier match auquel tu as assisté en tant que spectateur ?

Bonne question… si je me souviens bien c’était au stade Geoffroy-Guichard à Saint-Etienne mais je ne me rappelle plus de l’équipe adverse.

Est-ce que tu as un métier en tête autre que footballeur ?

Je ne sais pas vraiment mais ce qui est certain c’est que ça serait autour du sport, pourquoi pas professeur.

Tu es plutôt sorties entre amis ou multiplex Ligue 1 ?

Pourquoi pas sorties entre amis devant le multiplex.

As-tu un autre sport favori ?

Le judo, j’ai pratiqué pendant sept ans il me semble.

As-tu un surnom ?

Allez on va le dire… Mon ancien entraîneur des gardiens m’appelait « bichon ».

Rise. Risk. Repeat.