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Ligue 1 Uber Eats 04 décembre 2020, 16:45

Benoît Badiashile : "Le coach n’est jamais rassasié"

Benoît Badiashile : "Le coach n’est jamais rassasié"
Benoît Badiashile s'est exprimé en conférence de presse à deux jours du déplacement à Lille.

Titulaire aux côtés d’Axel Disasi, Benoît Badiashile n’a pas manqué un match depuis le début de la saison. Face aux journalistes, à deux jours du déplacement à Lille, le défenseur central de 19 ans ne s’enflamme pas malgré la bonne série actuelle de l’AS Monaco qui a remporté ses quatre derniers matchs.

Benoît, nous imaginons qu’avec cette série de quatre victoires consécutives, tout va bien ?

Tout va mieux en effet depuis notre dernier revers. Nous avons réussi à redresser la barre en enchaînant quatre victoires consécutives, mais ce n’est pas une fin en soi. Le championnat est encore long et il faut continuer sur cette dynamique pour espérer quelque chose en fin de saison. Nous sommes certes bien placés, mais il ne faut pas s’enflammer. Bien évidemment que lorsque l’on est l’AS Monaco, nous avons des objectifs élevés.

Vous restez notamment sur un clean-sheet lors du dernier match.

Nous défendons ensemble et c’est vraiment plus facile pour nous avec l’aide des milieux. On presse tous ensemble, et c’est ce qui fait notre force cette année. Youssouf (Fofana) et Aurélien (Tchouameni) nous font énormément de bien à Axel et moi. Ils nous aident à mieux défendre mais sont également bons offensivement dans la relance. Nous avons ainsi plus de stabilité défensive.

Lorsque Niko est arrivé, il nous a montré sa façon de jouer. Ça a pris du temps pour que cela commence à prendre, mais désormais, ça va mieux. Nous avons nos automatismes et savons ce que l’on doit faire. Néanmoins, hors de question d’en faire moins. Avec un coach comme cela, ce n’est pas possible de baisser le pied et lorsque l’on est jeune, encore moins.
Benoît Badiashile

Vous allez faire face au LOSC, une équipe très forte de ce championnat et qui marche bien également.

Lille a de gros atouts offensifs comme, par exemple, Burak Yilmaz qui s’est encore exprimé hier en marquant un doublé contre Prague, mais nous avons aussi nos forces. Wissam (Ben Yedder), Kevin (Volland), Sofiane (Diop) ou encore Gelson (Martins) sont sur une bonne dynamique et j’espère que l’on va jouer comme on l’a fait sur les derniers matchs. Nos offensifs s’entendent très bien et nous aurons encore besoin d’eux pour espérer un bon résultat à Lille.

Il n’y a donc plus besoin d’aller marquer sur corner ?

(rires) Si Axel et moi pouvons continuer d’aller inscrire des buts sur coups de pied arrêtés, alors on ne s’en privera pas. Mais nous avons de bons attaquants qui sont là pour ça. Ils ont l’habitude de travailler ensemble à l’entraînement, mais le coach tient aussi à faire tourner ses groupes de travail afin que tout le monde reste impliqué.

Comment peux-tu décrire ton entente avec Axel (Disasi) ?

On se comprend très bien sur le terrain avec Axel. Comme il est Français, c’est plus facile. J’aime jouer avec lui, il a de très bonnes qualités et j’espère que l’on va continuer ensemble d’aider l’équipe cette saison. C’est ma meilleure période depuis que je suis arrivé, nous sommes sur la bonne voie et le coach nous amène une certaine stabilité.

C’est vrai qu’il y a beaucoup de talents en équipe de France à mon poste. Ca me force à travailler encore plus et à donner chaque jour le meilleur de moi-même pour espérer être appelé avec les A. Je pense que tous les joueurs ont pour objectif de jouer un jour avec leur sélection.
Benoît Badiashile

Puisque vous parlez du coach, comment s’est passée son intégration ?

Lorsque Niko est arrivé, il nous a montré sa façon de jouer. Ça a pris du temps pour que cela commence à prendre, mais désormais, ça va mieux. Nous avons nos automatismes et savons ce que l’on doit faire. Néanmoins, hors de question de baisser le pied. Avec un coach comme lui, ce n’est pas possible de s’endormir, et lorsque l’on est jeune, ça l’est encore moins. Le chemin pour nous est encore long, nous n’avons rien prouvé. Le coach est très rigoureux, il exige de nous que l’on soit toujours à 100% et si ça ne va pas, il lui arrive de passer une soufflante. Lorsque cela arrive, on comprend rapidement.

C’est fréquent ?

Même lorsque l’on gagne 3-0, il est capable de nous crier dessus afin que l’on continue de performer. Le coach n’est jamais rassasié et c’est une aide pour nous en tant que jeunes joueurs afin que nous ne nous relâchions pas et que l’on continue de travailler pour que les résultats continuent à suivre. Attention, ce n’est pas un dictateur non plus (sourire). Il sait que ça nous arrive parfois de faire des erreurs parce qu’on est jeunes. Il n’y a pas de peur de rater, car même si l’on échoue une fois, il veut que l’on continue d’essayer. Et si cela arrive en match, il faut savoir relever la tête pour ne pas sombrer et pouvoir ensuite se rattraper.

Lille a de gros atouts offensifs comme, par exemple, Burak Yilmaz qui s’est encore exprimé hier en marquant un doublé contre Prague, mais nous avons aussi nos forces. Wissam (Ben Yedder), Kevin (Volland), Sofiane (Diop) ou encore Gelson (Martins) sont sur une bonne dynamique et j’espère que l’on va jouer comme on l’a fait sur les derniers matchs. Nos offensifs s’entendent très bien, sur les quatre derniers matchs ça a vraiment bien fonctionné et nous aurons encore besoin d’eux pour espérer un bon résultat à Lille.
Benoît Badiashile

Est-ce que toi, tu te sens toujours jeune au sein de cette équipe, alors que ça fait plusieurs années que tu es ici ?

A 19 ans, c’est compliqué de dire que l’on est un cadre. C’est vrai que pour moi, c’est plus facile car cela fait quelques années que je suis à Monaco. Par exemple, comme je les connaissais personnellement, j’ai pu aider Youssouf, qui est aujourd’hui quelqu’un qui aime beaucoup charrier et rigoler dans le vestiaire, mais aussi Aurélien, à s’intégrer lorsqu’ils sont arrivés. Je n’ai pas eu que des moments faciles ici, mais toutes ces diverses expériences m’ont fait progresser. C’est sans doute pour cela que c’est plus facile pour moi aujourd’hui. J’espère contribuer à la réussite de l’AS Monaco.

La France est un pays qui forme de nombreux défenseurs centraux talentueux. Cela te pousse-t-il encore plus vers l’excellence ?

C’est vrai qu’il y a beaucoup de talents en équipe de France à mon poste. Ca me force à travailler encore plus et à donner chaque jour le meilleur de moi-même pour espérer être appelé avec les A. Je pense que tous les joueurs ont pour objectif de jouer un jour avec leur sélection.

Rise. Risk. Repeat.