Champion de France en tant que joueur avec Strasbourg en 1979, Arsène Wenger ne tarde pas à voir naître en lui une vocation d'entraîneur. Une seconde carrière qu'il va débuter à l'AS Nancy-Lorraine dès 1984 à l'âge de 35 ans. Trois saisons plus tard, le président Jean-Louis Campora fait appel à lui pour passer un cap au niveau européen à l'AS Monaco. Le succès ne se fait alors pas attendre, fort d'un recrutement ambitieux avec les arrivées de Glenn Hoddle et Mark Hateley, les Rouge et Blanc décrochant le titre de champion de France dès sa première saison au pied du Rocher, en 1988. L'été suivant, George Weah, futur Ballon d'Or, débarque en Principauté. Deux ans plus tard, le Club connaît sa première participation à une demi-finale continentale face à la Sampdoria de Gênes en 1990. Un an plus tard, le technicien alsacien décroche la Coupe de France au dépend de l'Olympique de Marseille. La saison 1991-1992 est celle de la confirmation sur la scène européenne, avec cette fois une finale de Coupe des Coupes (C2), disputée et malheureusement perdue face au Werder Brême. L'AS Monaco confirme alors qu'il est désormais un candidat régulier et sérieux aux compétitions continentales. Lors de l'ultime saison de Wenger, les Monégasques ne butent que sur le grand Milan AC en demi-finale de la Ligue des Champions. Après cela, le tacticien décide alors de prendre un autre virage dans sa carrière en tentant une expérience exotique au Japon au Nagoya Grampus. Avant de marquer l'histoire de la Premier League lors de son passage de près d'un quart de siècle sur le banc des Gunners d'Arsenal. Au total, il aura donc dirigé 349 matchs sur le banc de l'AS Monaco.