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Palmarès 01 juillet 2019, 11:23

2013 : quand Monaco ajoute la Ligue 2 à son palmarès

2013 : quand Monaco ajoute la Ligue 2 à son palmarès

Le 17 mai 2013 au Louis-II, l’AS Monaco décroche face à son public son premier titre de champion de France de Ligue 2. Ce trophée, le premier de l’ère Rybolovlev, marque le début d’un nouveau cycle pour le club de la Principauté.

 

C’est l’histoire d’une saison hors norme. Quelques mois après l’arrivée de Dmitri Rybolovlev à la tête du club, l’AS Monaco, qui restait sur une huitième place pour son retour en Ligue 2, a des ambitions désormais plus élevées : remonter immédiatement dans l’élite et lancer un nouveau projet. L’effectif en place est déjà de qualité, avec des joueurs comme le jeune Valère Germain, l’intenable buteur Ibrahima Touré qui reste sur six mois de folie à l’ASM, Nabil Dirar, Danijel Subašić ou encore la génération victorieuse en Gambardella un an plus tôt emmenée par Laywin Kurzawa, Nampalys Mendy et Yannick Ferreira-Carrasco. Pourtant, la nouvelle direction enclenche un recrutement digne d’un club de première division : l’illustre entraîneur italien Claudio Ranieri pose ses valises sur le Rocher, tout comme le défenseur Andrea Raggi, mais aussi et surtout Lucas Ocampos, prodige argentin que les plus grandes écuries européennes s’arrachaient. Avant même le premier match de Ligue 2, Monaco est archi favori pour le titre.

Un début de saison en fanfare

En menant 4-0 à la mi-temps face à Tours au Louis-II, les Monégasques envoient un signal fort à la concurrence dès la première journée de championnat. En s’imposant ce soir-là, l’ASM grimpe à la première place du classement et ne quittera plus le podium jusqu’à la 38ème journée. Très vite, les coups d’éclat se succèdent à l’image de la victoire contre Arles-Avignon (3-0) en août ou celle à Lens (4-0) en septembre, qui voit Ibrahima Touré inscrire un triplé au Stade Bollaert. Après ce match, le Sénégalais monte son compteur but à neuf réalisations en huit matchs et prend seul la tête du classement des buteurs de Ligue 2.

Un onze digne de l’élite

Alors que la paire Touré-Germain cartonne jusqu’à la trêve, faisant des asémistes la meilleure attaque du championnat, c’est tout le collectif monégasque qui impressionne. Dirar et le tout jeune Carrasco, pour sa première saison en professionnel, endossent le costume de passeurs, devant la paire de relayeurs Coulibaly-Mendy au milieu de terrain. La charnière Raggi-Wolf tient parfaitement la route et Subašić dans ses cages est l’une des révélations des six premiers mois. À la mi-saison, Monaco est deuxième du championnat, mais la direction décide de recruter au mercato pour assurer la montée. Obbadi, Rivière et Medjani arrivent de Ligue 1 et s’incorporent dans le onze des Rouge et Blanc.

Un sprint final d’exception

La mayonnaise prend immédiatement : en février, l’AS Monaco vient à bout du Havre de Riyad Mahrez au Louis-II (2-1) et s’installe sur la première marche du classement de Ligue 2. Les Monégasques ne bougeront pas du fauteuil de leader jusqu’à la dernière journée. Ils ne perdront d’ailleurs qu’à quatre reprises en championnat. Après de longs mois de disette, Ibrahima Touré, qui avait perdu sa place de titulaire malgré 16 réalisations à la mi-saison, inscrit le but de la montée à Nîmes début mai. Il finira meilleur scoreur du club avec un total de 18 buts, alors que Raggi, Obbadi et Germain sont tous trois nommés dans l’équipe type de la saison de Ligue 2. Lors de la 37ème journée, les joueurs de la Principauté décrochent le premier titre de champion de Ligue 2 de l’ASM en battant Le Mans (2-1) au Louis-II.


 

 

Rise. Risk. Repeat.