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Matchs 10 août 2021, 09:50

Ce qu'il faut savoir sur le Sparta Prague, par @footballskiFR

Ce qu'il faut savoir sur le Sparta Prague, par @footballskiFR
L’AS Monaco affronte le Sparta Prague, ce mardi (20h sur Canal +) au Stade Louis-II, lors du 3e tour préliminaire retour de la Ligue des champions. Focus sur l’adversaire des Rouge et Blanc avec @footballskiFR, média spécialisé dans le football des pays d’Europe de l’Est.

Place à la seconde manche ! Une semaine après leur belle victoire au match aller (2-0), Niko Kovac et ses hommes disputent ce mardi (20h sur Canal +), au Stade Louis-II, le 3e tour préliminaire retour de la Ligue des champions face au Sparta Prague. Avant cette confrontation, l’un des journalistes du site footballski.fr, expert du football des pays d’Europe de l’Est, nous en dit plus sur l’adversaire des Monégasques.

 

Le club le plus populaire de République tchèque

L’AS Monaco affronte un monument d’Europe de l’Est. Fondé en 1893, le Sparta Prague est « le club le plus populaire de République tchèque et donc de Prague », explique Lazar Van Parijf, rédacteur sur le site footballski.fr. Malgré plusieurs changements d’appellation, le club n’a rien perdu ses racines populaires qui l’opposent à son rival du Slavia, plutôt catalogué comme celui des élites praguoises.

« Lorsqu’on se balade dans la capitale, on retrouve très fréquemment des personnes habillées aux couleurs du club, précise Lazar. C’est plutôt un club des classes populaires, même si dans les années 1960 et 1970, le régime socialiste a plus ou moins effacé ces origines du club. »

Un palmarès impressionnant

Présent dans son mythique stade Letná (actuellement appelé Generali Arena, 18 000 places) depuis 1917, le Sparta y a connu ses plus grands succès, avec vingt titres de champion de Tchécoslovaquie et douze de République tchèque, ainsi qu’une demi-finale de Coupe des coupes en 1973.

« C’est le plus gros palmarès du pays. Il y a d’abord eu une génération dorée au tout début des années 1960, avec des membres de l’équipe nationale de Tchécoslovaquie finaliste de la Coupe du monde 1962 au Chili, puis dans les années 1980. Il y a aussi eu une belle période dans les années 1990-2000, avec des joueurs comme Tomáš Rosický, aujourd’hui directeur sportif, Karel Poborský ou Zdeněk Grygera, avant un passage à vide dans les années 2010. »

Un style de jeu offensif

À la recherche d’un titre de champion depuis 2014, le Sparta Prague a fait appel en février dernier à un spécialiste, puisque Pavel Vrba a déjà remporté le championnat de Slovaquie à la tête du MŠK Žilina (2007), trois fois le championnat tchèque avec le Viktoria Plzeň (2011, 2013, 2018), puis celui de Bulgarie avec le Ludogorets Razgrad (2020). Un entraîneur, passé à la tête de la sélection tchèque entre 2014 et 2016, qui se repose sur des principes de jeu bien établis.

« Le Sparta devrait évoluer en 4-2-3-1, c’est un système qui ne bouge presque jamais, détaille Lazar Van Parijf. C’est le même schéma qui est utilisé depuis l’arrivée du coach Pavel Vrba. C’est une équipe jeune, avec un gros potentiel offensif et qui se repose avant tout sur son collectif plus que sur ses individualités. L’un des éléments importants pour le Sparta, c’est qu’il a déjà joué deux matchs de Ligue des champions et a débuté son championnat (trois victoires en trois matchs), ce qui lui a permis de se rôder. »

De jeunes joueurs à surveiller

Club formateur renommé, le Sparta Prague s’appuie encore cette saison sur de jeunes pousses issues de son centre et dont @footballskiFR nous dresse brièvement le portrait. « Le jeune prodige de l’équipe est Adam Hloźek (19 ans), qui a joué quatre matchs à l’Euro et qui évolue désormais en pointe alors qu’avant il jouait plus sur un côté ou en soutien de l’avant-centre. Adam Karabec (18 ans) est également un jeune talentueux, qui joue numéro dix. Un autre élément fort de l’équipe, même s’il n’est pas formé au club, est Ladislav Krejči (22 ans), qui peut jouer en défense centrale ou comme milieu défensif. »

Si le potentiel offensif semble donc là, notre spécialiste du football tchèque met en revanche en avant une lacune dans l’arrière-garde. « La défense constitue le point faible de cette équipe, avec par exemple Ondřej Čelůstka, qui a disputé le dernier Euro avec la sélection nationale et qui est solide sur l’homme, mais pas très rapide, à l’image de toute la défense. »

Rise. Risk. Repeat.