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Coupe de France 05 janvier 2023, 15:45

Thomas Didillon : "À nous d'imposer notre rythme et notre football"

Thomas Didillon : "À nous d'imposer notre rythme et notre football"
À deux jours de la rencontre face à Rodez au Stade Louis-II comptant pour les 32e de finale de la Coupe de France, Thomas Didillon s'est présenté devant les journalistes. Extraits.

L’AS Monaco retrouve la Coupe de France ce week-end ! En 32e de finale de la compétition, les Rouge et Blanc reçoivent le Rodez Aveyron Football ce samedi au Stade Louis-II. Arrivé cet été en provenance du Cercle Bruges, Thomas Didillon s’est prêté au jeu de la conférence de presse d’avant-match. Extraits.

Les ambitions en Coupe de France

Quand tu es un club comme l’AS Monaco tu es obligé d’avoir des ambitions en Coupe de France. Malgré le calendrier particulier et l’enchaînement des rencontres, notre groupe est assez étoffé pour performer sur plusieurs tableaux.

Le match face à Rodez

Nous nous attendons à un match difficile. En Coupe de France, il y a toujours des surprises et nous ne voulons pas en faire partie, donc nous prenons ce match très au sérieux. Mais c’est à nous d’imposer notre rythme et notre football. L’issue du match va dépendre de la capacité à imposer notre style. Mais penser que le match va être simple ce serait se voiler la face. À nous de montrer que nous voulons aller loin dans cette compétition.

Il n'est pas là par hasard. Pour l'avoir déjà côtoyé en Belgique, ce qui le définit, c'est l'intensité. Et c'est ce que nous essayons de montrer à chaque match.
Thomas DidillonÀ propos de Philippe Clement

Son premier match officiel avec l’AS Monaco

Être prêt à jouer, c’est la raison pour laquelle on s’entraîne tous. Même si je n’ai pas encore disputé de match officiel, j’ai pu avoir du temps de jeu lors des matchs de préparation en décembre, donc je n’arrive pas sans être prêt. Je veux montrer que l’équipe peut compter sur moi et répondre présent comme Alex (Nübel) le fait pour nous aussi.

Ses relations avec les gardiens et son rôle au sein du groupe

Je veux pousser Alex’ à son meilleur niveau et participer au développement de Yann (Lienard), qui a fait d’énormes progrès depuis six mois. De mon côté, je sens aussi que j’ai progressé. Avec l’entraîneur des gardiens, Frederic de Boever, je sens une énergie et une symbiose spéciale. C’est unique parce que je n’ai pas connu ça autre part. Mon rôle premier, c’est d’être prêt. Il faut accepter la situation, c’est la loi du deuxième gardien. Dans un second temps, et de manière plus large, ça va être d’accompagner Yann Lienard.

J’aime à penser que l’atmosphère de travail et la bonne communication entre nous l’aide à progresser. Au niveau du groupe, j’essaye de sonder les états d’esprits de chacun et de faire en sorte de mettre les joueurs dans les meilleures conditions pour répondre aux besoins du coach. Ce sont un peu mes missions. Je suis persuadé que mon expérience peut avoir de l’impact sur un jeune joueur. Et je me fais un plaisir de le faire.

À propos de Philippe Clement

Il n’est pas là par hasard. Pour l’avoir déjà côtoyé en Belgique, ce qui le définit, c’est l’intensité. Et c’est ce que nous essayons de montrer à chaque match. Mais c’est aussi un bon manager, parce que gérer un noyau de joueurs aussi étoffé et avec autant de rencontres ce n’est pas simple. Il maintient tout le groupe concerné. Il a une sensibilité qui lui permet de voir ce qu’il peut changer à l’équipe pour la rendre plus performante.

Les débuts d’Eliesse Ben Seghir

Je suis content pour lui. C’est un jeune très respectueux. Quand on arrive à 17 ans dans un effectif professionnel on se doit d’être humble et il l’est. Il a beaucoup de qualités. Son entrée face à Auxerre nous a fait du bien.

Il lui reste encore un peu de travail mais il sent le foot, et sait comment mettre l’équipe en avant à son détriment. C’est un joueur d’équipe et c’est primordial dans le foot de haut niveau. Apprécions ce qu’il fait, tout en restant mesuré.

Rise. Risk. Repeat.