Fermer
Partout Toujours 05 novembre 2022, 11:05

Dimitri : "Petit, j’avais une chambre où j’exposais des objets liés à l’AS Monaco"

Dimitri : "Petit, j’avais une chambre où j’exposais des objets liés à l’AS Monaco"
Pour célébrer la présence systématique de nombreux supporters monégasques à l’extérieur, asmonaco.com poursuit sa série "Partout toujours", dédiée aux soutiens des Rouge et Blanc. Pour ce 6e épisode de la saison, pars à la rencontre de Dimitri, habitant de Toulouse.

Dimitri, ingénieur informaticien de 28 ans, habite Toulouse depuis quatre ans. Né en Picardie puis habitant ensuite dans le Centre de la France, il est tout de même devenu supporter de l’AS Monaco lorsqu’il avait entre neuf et dix ans en regardant le match retour face à Chelsea en demi-finales de Ligue des Champions en 2004. Pars à la découverte de ce grand passionné du Club qui sera présent au Stadium pour assister au match entre Toulouse et le club de la Principauté ce dimanche. Rencontre.

Etant petit, je ne regardais pas le foot car ma famille n’aimait pas spécialement ce sport. Le premier match sur lequel je suis tombé, c’était Chelsea en demi-finale retour. J’ai ensuite voulu regarder la finale, et sans comprendre finalement pourquoi, j’étais triste à la fin. Ma passion pour l’AS Monaco a donc commencé de cette façon.
DimitriSupporter de l'AS Monaco

Bonjour Dimitri. Depuis quand es-tu supporter du club ?

J’ai commencé à suivre l’AS Monaco à partir de la saison 2003-2004 et la campagne de Ligue des Champions lorsque j’avais 9-10 ans. Etant petit, je ne regardais pas le foot car ma famille n’aimait pas spécialement ce sport. Le premier match sur lequel je suis tombé, c’était Chelsea en demi-finale retour. J’ai ensuite voulu regarder la finale, et sans comprendre finalement pourquoi, j’étais triste à la fin. Ma passion pour l’AS Monaco a donc commencé de cette façon.

N’étant pas proche de Monaco, ne te faisais-tu pas chambrer par tes amis ?

J’avais été pas mal chambré lors de notre descente en Ligue 2, mais c’est de bonne guerre. C’est le jeu d’habiter dans une région différente. Vu que j’ai pas mal bougé dans ma vie, j’ai rarement eu des supporters monégasques dans mon cercle d’amis. C’était souvent des fans d’autres clubs.

En Picardie, c’était plus Paris forcément. Dans le centre de la France, il y avait un peu de tout comme Paris, Lyon ou Auxerre. Toulouse, c’est un peu plus éclectique, les gens supportent plus de clubs. Mais c’est pareil, je suis toujours le seul à être pour l’AS Monaco. J’ai néanmoins converti quelques amis toulousains qui ont fini par acheter le maillot du Club pour les soirs de matchs en coupe d’Europe.

As-tu eu l’occasion d’effectuer des déplacements ?

J’ai effectué un déplacement avec l’antenne de Toulouse lors de la finale de Coupe de la Ligue contre Paris en 2018 à Bordeaux. J’ai auparavant connu mon premier match au Stade Abbé-Deschamps d’Auxerre en 2005 (2-2) puis j’ai assisté à la finale de Coupe de France en 2010.

A l’époque, mon père avait parié avec moi que l’AS Monaco n’irait pas en finale de cette compétition, et si tel était le cas, il m’y emmènerait. Raté pour lui, il a dû m’amener au Stade de France (Rires). Ça reste une bonne expérience malgré la défaite. Je suis également allé au Stadium à deux reprises pour une victoire, un nul et j’y retourne d’ailleurs dimanche. Je suis enfin allé à Lyon la saison dernière (défaite 2-0).

Je suis notamment venu en 2007 lors d’un Monaco - Metz pour le premier match de Stéphane Ruffier sous nos couleurs (victoire 2-0). Je suis ensuite revenu en 2019, assister à un Monaco - Marseille ainsi que la saison dernière lors du 3e tour préliminaire de Ligue des Champions contre le Sparta Prague (3-1). Et là avec mes amis, on est en train de s’organiser pour pouvoir assister au Monaco - Toulouse de cette fin de saison.
DimitriSupporter de l'AS Monaco

Es-tu venu au Stade Louis-II ?

Oui quelques fois. Je suis notamment venu en 2007 lors d’un Monaco – Metz pour le premier match de Stéphane Ruffier sous nos couleurs (victoire 2-0). Je suis ensuite revenu en 2019, assister à un Monaco – Marseille ainsi que la saison dernière lors du 3e tour préliminaire de Ligue des Champions contre le Sparta Prague (3-1). Et là avec mes amis, on est en train de s’organiser pour pouvoir assister au Monaco – Toulouse de cette fin de saison.

Un match en particulier t’a-t-il marqué ?

Je dirais la finale de Coupe de France au Stade de France qui reste un moment marquant. Le parcage était rempli, c’était mon deuxième match seulement après celui à l’Abbé-Deschamps, donc en termes d’ambiance et de grandeur de stade, c’était quelque chose. Récemment, quand je vais au Stadium avec mes amis qui sont toulousains, c’est assez rigolo, il y a de bons souvenirs à chaque fois, remplis de moments de convivialité, c’est sympa.

J’ai également assisté au match aller entre Dortmund et Monaco en 2017 à la Salle Rainier à Monaco. J’y suis allé le soir où il y a eu l’attentat donc cela avait été reporté au lendemain. J’y suis retourné et certains qui avaient fait le déplacement étaient revenus. Il y avait une ambiance très spéciale et c’était vachement cool que le Club organise cela afin que l’on vive ça tous ensemble, sans être forcément au stade.

Quel serait ton joueur préféré dans l’histoire de l’AS Monaco ?

Dans les anciens, je n’ai pas trop d’explications à donner mais c’est Jaroslav Plasil. J’étais totalement fan de lui et j’ai fait déplacer mes parents jusqu’à la Turbie pour aller le voir. Je n’avais pas pu faire de photos mais j’ai pu avoir Flavio Roma et pas mal de dédicaces comme Sylvain Monsoreau ou Camel Meriem. C’était une autre époque.

Plus récemment, j’ai beaucoup apprécié Aurélien Tchouameni parce qu’on l’a vu évoluer au fil des matchs. Au début, je n’étais pas forcément un aficionado du joueur mais il est devenu vraiment très bon et il savait driver l’équipe. Voir jouer également Wissam Ben Yedder et Cesc Fàbregas, c’était assez exceptionnel.

Tu as un tableau avec des maillots de l’AS Monaco, peux-tu nous expliquer comment as-tu eu cela ?

C’était à l’occasion de mon anniversaire il y a deux ans. Mes amis se sont cotisés pour m’offrir un grand tableau qui reprend tous les maillots du Club depuis les années 1950. Et il trône actuellement dans mon bureau.

J’avais un maillot que j’avais réussi à faire passer à la Turbie et qui avait été dédicacé par toute une équipe mais il est passé à la machine à laver. C’est une grande déception (Rires). Chaque année, j’essaie d’en acheter un à la boutique quand je viens sur Monaco, ou sinon je passe par la boutique en ligne. Il y a deux ans, j’avais notamment acheté la collection des trois maillots.
DimitriSupporter de l'AS Monaco

En parlant de maillots, tu en as combien environ ?

Je ne sais pas exactement mais je pense en avoir une quinzaine. J’avais un maillot que j’avais réussi à faire passer à la Turbie et qui avait été dédicacé par toute une équipe mais il est passé à la machine à laver. C’est une grande déception (Rires). Chaque année, j’essaie d’en acheter un à la boutique quand je viens sur Monaco, ou sinon je passe par la boutique en ligne. Il y a deux ans, j’avais notamment acheté la collection des trois maillots.

Pour mon tout premier maillot, j’étais venu à Monaco pour essayer d’en trouver un, mais les boutiques étaient fermées. Finalement, je l’ai trouvé dans le centre de la France en revenant de vacances. Ça valait le coup d’aller aussi loin (Rires). Ça m’a tout de même permis de découvrir Monaco, c’était un mal pour un bien.

As-tu une anecdote particulière et dont tu voudrais mentionner ?

Lorsque j’étais plus petit, j’avais une chambre où j’exposais chaque pièce liée à l’AS Monaco. Il y avait du maillot dédicacé, des billets de matchs en passant par des choses improbables comme une assiette pour bébé ou autres articles chinés sur internet.

Un pronostic pour le match de ce week-end à Toulouse ?

Je ne pense pas que ce sera si simple car j’ai l’occasion de les voir jouer régulièrement, et ils font un bon début de saison pour un promu. Comme j’y vais avec des amis toulousains, on va dire que ce sera un bon match avec une victoire 3-2. Soyons fous !


Retrouvez votre agence Triangle Intérim à Toulouse (31500)

Rise. Risk. Repeat.