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Partout Toujours 08 février 2024, 10:26

Julien : "Mon maillot de la saison 2003-2004 a été signé par tout l'effectif"

Julien : "Mon maillot de la saison 2003-2004 a été signé par tout l'effectif"
Pour mettre en lumière les supporters monégasques, toujours plus nombreux dans les parcages à l’extérieur, la série dédiée aux soutiens des Rouge et Blanc se poursuit. A l’occasion du 13e épisode de la saison, pars à la rencontre de Julien à Rouen et membre des Munegu Normandy.

Le club de sa ville évolue également en rouge et blanc mais il a préféré supporter une autre équipe aux couleurs similaires. Bientôt âgé de 34 ans, Julien Deschamps habite à Rouen mais est bel et bien un fan de l’AS Monaco depuis 1999. Près de 25 ans d’une passion toujours intacte, symbolisée par sa présence chez le groupe de supporters des Munegu Normandy. A quelques heures du rendez-vous en Coupe de France (20h45) entre les Rouge et Blanc et le FCR où il sera bien présent en parcage, rencontre avec lui qui était notamment en tribunes lors de la finale de la Ligue des Champions en 2004. Interview. 🎙️

Je dirais que je supporte le Club depuis 1999 grâce, certainement, à mon père. Il a en effet dû m’influencer dans ce choix, au contraire de mon frère qui est pour Marseille, car c’est également un fan de l’AS Monaco. Depuis tout petit, je suis donc pour eux et je n’ai jamais quitté cette passion. Mon premier match était d’ailleurs au Stade Louis-II à l’été 1999 contre Bastia.
JulienSur sa passion de l'AS Monaco

Bonjour Julien. Depuis quand es-tu supporter de l’AS Monaco ?

Je dirais que je supporte le Club depuis 1999 grâce, certainement, à mon père. Il a en effet dû m’influencer dans ce choix, au contraire de mon frère qui est pour Marseille, car c’est également un fan de l’AS Monaco. Depuis tout petit, je suis donc pour eux et je n’ai jamais quitté cette passion. Mon premier match était d’ailleurs au Stade Louis-II à l’été 1999 contre Bastia. On a pu voir ce match car l’on était dans la région à ce moment-là.

Tu fais partie du groupe de supporters des Munegu Normandy. Depuis quand es-tu carté ?

Cela doit être ma quatrième ou cinquième saison avec eux. Avant ça, j’étais membre d’un autre groupe de supporters lorsque j’étais sur Paris, les ASM Dom-Tom. Avec les Munegu Normandy, je fais généralement tous les déplacements dans le Nord de la France, que ce soit Lille, Paris ou Lens.

Par exemple, on retourne à Bollaert à la fin du mois après y avoir été en début d’année. On va également au Havre, Rennes, Nantes. En fait, c’est surtout une question de pouvoir que de vouloir. A Monaco, on essaye d’y aller mais c’est compliqué. Si on le pouvait, on irait tous les week-ends.

Parmi tous ces déplacements, lequel est le plus marquant ?

Le plus emblématique était la finale de la Ligue des Champions 2004 à Gelsenkirchen, c’était extraordinaire à l’époque. Je me rappelle que j’avais croisé Claude Puel avant d’entrer au stade. Mais c’est surtout une grande tristesse et ce que je retiens est la blessure de Ludovic Giuly qui est le tournant du match. L’ambiance dans les tribunes était sympa mais je préfère être en parcages avec 150 personnes qui chantent et ont tous la même envie, plutôt que d’être dans un énorme virage.

Est-ce ton meilleur souvenir ?

Lorsque je fais des déplacements, je vais toujours avec mon père ou avec des ultras du groupe ou des ultras de Monaco et on remplit systématiquement la voiture. J’ai souvenir qu’à Dortmund, on devait récupérer les places au musée du football, avant de se rendre au stade. Et là, nous sommes tombés sur un Français qui faisait partie du mur jaune.

On s’est alors baladés en métro avec les supporters du Borussia, c’était extraordinaire. Ils connaissaient tous les chants, ce voyage en métro était génial et inattendu. De manière générale, les déplacements sont toujours cool et le voyage importe plus que le résultat.

Hormis Monaco-Bastia, as-tu eu la chance de faire d’autres matchs au Stade Louis-II ?

Oui j’étais présent lorsque l’on a été en demi-finale contre la Juventus en 2017. J’ai aussi assisté à des matchs face à Rennes. J’ai fait pas mal de rencontres au Stade Louis-II malgré tout, sans forcément être en pesages à l’époque. J’étais plus dans des tribunes familiales. Par exemple, je n’étais pas carté lorsque j’ai vu la rencontre face à la Juve, c’était donc plus compliqué d’avoir des places.

Je pense que c’est mon premier match et la première fois où je suis rentré au Stade Louis-II. C’est une enceinte incroyable en plein milieu de la ville. De manière générale, c’est cette sensation de découvrir un stade pour la première fois et lorsqu’on est petit, il paraît encore plus grand. J’avais les étoiles plein les yeux. Auparavant, je m’étais rendu à l’ancienne boutique du Club, c’était quelque chose.
JulienSon meilleur au Stade Louis-II

Quel est le match qui t’a le plus marqué dans l’enceinte de l’AS Monaco ?

Je pense que c’est mon premier match et la première fois où je suis rentré au Stade Louis-II. C’est une enceinte incroyable en plein milieu de la ville. De manière générale, c’est cette sensation de découvrir un stade pour la première fois et lorsqu’on est petit, il paraît encore plus grand. J’avais les étoiles plein les yeux. Auparavant, je m’étais rendu à l’ancienne boutique du Club, c’était quelque chose.

Et ton meilleur souvenir de l’AS Monaco de manière générale ?

Le souvenir qui me vient tout de suite en tête date de 2004, quand on bat le Real Madrid. On réalise un match extraordinaire et mon père me regarde et me dit à ce moment-là qu’il ferait tout pour avoir des places pour la finale. Il faut remettre les choses dans son contexte car à l’époque, il n’y avait pas Internet. Tout était plus compliqué, il fallait avoir des contacts. Je pense qu’on l’avait eu par un ultra d’un groupe de supporters.

Qui sont les joueurs que tu as préférés au Club ?

Depuis toujours, mon joueur préféré est Ludovic Giuly. Shabani Nonda, c’était quand même quelque chose à l’époque. Toute cette équipe en 2004 était extraordinaire avec Gaël Givet, que j’avais recroisé à Bruges lorsqu’il entraînait les jeunes monégasques, Fernando Morientes… A l’heure actuelle, j’adore Aleksandr Golovin. En fait, de manière générale, je n’ai pas un très grand attachement aux joueurs mais mon amour pour le Club reste bien présent.

Possèdes-tu une quelconque collection de maillots, goodies ou écharpes ?

J’avoue que j’ai pas mal de maillots chez moi, mon premier était un Adidas. J’ai la particularité d’aimer les tenues extérieures, là où beaucoup de personnes ne sont pas fan. Cette année, celle avec la collaboration avec le maillot océanographique est par exemple incroyable. Je sais que la saison dernière, beaucoup se sont plaints de la collaboration avec Drôle de Monsieur.

Mais pour moi qui travaille dans une boutique de sneakers, lorsque j’ai vu cela, je l’ai acheté cinq minutes après sa sortie. Je possède également des écharpes en rapport avec des matchs particuliers, notamment la Ligue des Champions, les finales de Coupe. J’ai par exemple toujours une écharpe qui date de 2001, c’est mon porte-bonheur.

Quel serait ton plus beau maillot ?

C’est le Puma de la saison 2003-2004 parce qu’il est signé par tout l’effectif. Pour les obtenir, j’ai attendu les joueurs à la sortie du parking. L’un de mes amis d’enfance était Martin Sourzac, formé en Principauté, et il m’avait donné des tuyaux afin d’aller au bon endroit pour pouvoir croiser les joueurs. A Angers, j’avais failli récupérer le maillot d’Andrea Raggi il y a trois ou quatre ans, mais j’ai changé de place entre la première et la deuxième période, c’était une mauvaise idée (rires).

Si l’on remonte encore plus loin, il y a une quinzaine d’années, il y avait eu un déplacement de l’AS Monaco pour affronter l’US Quevilly et j’y étais également. Ca va donc être la troisième fois que je verrai les Rouge et Blanc dans ce stade. Au tour précédent, lorsque l’on a joué Rodez, Rouen était encore disponible, j’avais espéré que l’on soit tiré face à eux. Finalement, ce sera pour ce tour-ci et c’est tant mieux, je suis heureux.
JulienSupporter de l'AS Monaco depuis près de 25 ans

Pour revenir à l’actualité, seras-tu au Stade Robert-Diochon face à Rouen ?

Bien sûr et en parcage ! J’ai eu souvent l’occasion d’aller dans ce stade puisque mon petit frère jouait au FC Rouen en National 2 pendant des années. Quand on était plus jeunes, j’ai pu faire des tournois et si on allait loin, on pouvait évoluer sur cette pelouse. C’est un stade que je connais bien et ça m’arrive d’aller voir le FCR en toute amitié.

Il y a deux ans, l’AS Monaco avait déjà joué à Diochon face à Quevilly-Rouen. Etais-tu déjà présent ?

Oui évidemment. Et si l’on remonte encore plus loin, il y a une quinzaine d’années, il y avait eu un déplacement de l’AS Monaco pour affronter l’US Quevilly et j’y étais également. Ca va donc être la troisième fois que je verrai les Rouge et Blanc dans ce stade. Au tour précédent, lorsque l’on a joué Rodez, Rouen était encore disponible, j’avais espéré que l’on soit tiré face à eux. Finalement, ce sera pour ce tour-ci et c’est tant mieux, je suis heureux. Avec les deux divisions d’écart, je savais que ça aurait été ici, c’est parfait.

Quel est ton pronostic pour ce match ?

On va gagner, c’est sûr parce qu’on doit aller le plus loin possible dans cette coupe afin d’aller chercher l’Europe. Je vais dire un petit 3-1 pour le spectacle.


📢 Pour rejoindre les Munegu Normandy :

Responsable : Julien Durel
Adresse : 119, Les Amonteaux – 50470 TOLLEVAST
Tél : 06 01 95 95 68
Mail : munegunormandy@outlook.fr

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