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Partout Toujours 27 janvier 2024, 10:51

Pragash : "J'ai transmis ma passion de l'AS Monaco à mon petit frère"

Pragash : "J'ai transmis ma passion de l'AS Monaco à mon petit frère"
Pour mettre en lumière les supporters monégasques, toujours plus nombreux dans les parcages à l’extérieur, la série dédiée aux soutiens des Rouge et Blanc se poursuit. A l’occasion du 12e épisode de la saison, pars à la rencontre de Pragash à Marseille et membre des MuneguIDF.

Étant habitant de la cité phocéenne, le cœur de Pragash n’a jamais succombé aux sirènes marseillaises, et a toujours été fidèle à son amour de jeunesse : l’AS Monaco. Dans les bons comme dans les mauvais moments, l’architecte informatique en sécurité civil de 36 ans demeure imperturbable, et ne rate pas une miette des mouvements du club du Rocher. Avant la venue des hommes d’Adi Hütter au Stade Vélodrome ce samedi (21h), partons à la découverte de celui qui a découvert le Stade Louis-II cette saison, et qui en garde un souvenir qu’il dit gravé à jamais. Interview. 🎙

Je suis supporter de l’AS Monaco depuis mes neuf ans. À l’époque, je faisais du football en région parisienne, et nos équipes portaient des noms de clubs connus. Certains avaient le PSG, d’autre Nantes, et moi, j'avais l’AS Monaco. J’ai donc commencé à suivre le Club comme ça, même si j’étais déjà un peu fan, puisque j’aimais beaucoup Lilian Thuram.
PragashSupporter de l'AS Monaco

Bonjour Pragash. Comment a commencé ton histoire avec le Club ?

Je suis supporter de l’AS Monaco depuis mes neuf ans. À l’époque, je faisais du football en région parisienne, et nos équipes portaient des noms de clubs connus. Certains avaient le PSG, d’autre Nantes, et moi, j’avais l’AS Monaco. J’ai donc commencé à suivre le Club comme ça, même si j’étais déjà un peu fan, puisque j’aimais beaucoup Lilian Thuram, qui jouait encore avec les Rouge et Blanc.

Depuis toutes ces années, quels sont les souvenirs restés gravés dans ta mémoire ?

Il y en a quand même quelques-uns. Ce sont trois mauvais souvenirs, mais qui font que j’aime l’AS Monaco, et qui ont marqué son histoire. Mon premier est la blessure de Shabani Nonda en 2003-2004, face au Paris Saint-Germain. Alors qu’il était sur une très bonne lancée, il se blesse en début de match.

Cela l’avait complètement coupé, et m’a fait peur pour le reste de la saison. Cette même année, on atteint la finale de la Ligue des Champions contre Porto. La défaite m’a marquée, mais j’ai surtout retenu la blessure de Ludovic Giuly en première période, qui m’a beaucoup impacté, car j’adorais ce joueur.

Puis beaucoup plus tard, il y a eu la descente du club en Ligue 2, mais malgré ça, j’ai toujours continué de supporter l’AS Monaco, et on est remonté avec Claudio Ranieri. Ce sont donc de mauvais souvenirs, mais qui ont quand même forgé la belle histoire du club de la Principauté. Je supporte les Rouge et Blanc dans les bons comme les pires moments, et je tire toujours du positif de chaque expérience, ça renforce mon attachement.

Même si la distance n’est pas énorme, comment on supporte l’AS Monaco loin du Rocher ?

J’habite en région marseillaise depuis maintenant cinq ans, mais je supporte le Club depuis bien plus longtemps. Quand je croisais des gens avec les couleurs monégasques, ils se demandaient pourquoi j’étais supporter de l’AS Monaco. Les gens ne se rendent pas forcément compte de l’aura du Club et du nombre de personnes qu’elle peut toucher. Or, on a une fan base incroyable, des plus anciens aux plus jeunes.

Tu fais partie d’un groupe de supporter, les Munegu IDF, tu y es depuis longtemps ?

Il y a quelques années, mon frère Prasanna m’a contacté pour que je rejoigne les Munegu IDF. J’ai décidé de sauter le pas en 2023, et je me suis carté auprès du groupe avec Eliott et Léo, mes enfants. Quand on était plus jeunes, c’est moi qui ai transmis ma passion du Club à mon petit frère, et aujourd’hui, il est encore plus impliqué que moi (rires). Avec le travail, je n’ai pas toujours la possibilité d’être disponible, mais lui réalise presque 75% des déplacements, et s’occupe aussi des animations, tifos… Il a suivi les pas de son grand frère.

J’ai toujours été supporter à l’extérieur, et j’ai réalisé ma première expérience au Stade Louis-II cette année. Je l’avais déjà visité, mais soit dans le cadre du travail, soit dans un moment où il n’y avait pas de match. Je suis venu pour la rencontre contre l’Olympique Lyonnais cette saison. Comme quoi, on peut garder d’excellents souvenirs malgré de mauvais moments.
PragashSupporter de l'AS Monaco

Malgré la proximité, tu as découvert l’enceinte de Fontvieille seulement cette saison. Que retiens-tu de ta première fois ?

J’ai toujours été supporter à l’extérieur, et j’ai réalisé ma première expérience au Stade Louis-II cette année. Je l’avais déjà visité, mais soit dans le cadre du travail, soit dans un moment où il n’y avait pas de match. Je suis venu pour la rencontre contre l’Olympique Lyonnais cette saison. Comme quoi, on peut garder d’excellents souvenirs malgré de mauvais moments. On est arrivés en Principauté avec mes enfants, et j’ai pu aussi retrouver mon frère, ainsi que les membres des Munegu IDF qui m’ont chaleureusement accueilli.

Malgré la défaite, on a passé un super moment, et j’ai été très satisfait de l’accueil réservé à mes enfants, qui est une chose très importante pour moi. Ils avaient leur place parmi les supporters, dans une ambiance « safe » et conviviale. Ils en ont eu pleins les yeux, et ont même pu croiser Thiago Scuro, avec qui ils ont pu échanger. J’ai d’ailleurs croisé Ludovic Giuly et j’ai eu l’occasion de lui dire merci pour tout ce qu’il a réalisé lors de son passage sur le Rocher.

Parmi tous ceux ayant porté la tunique rouge et blanche, quels sont les joueurs qui t’ont le plus marqué ?

Tout a commencé avec Lilian Thuram pour moi, je jouais au même poste que lui quand je faisais du foot, et je trouvais que c’était une super personne. Mais le joueur qui m’a le plus marqué, c’est Kylian Mbappé, pour une seule et unique raison : je le voyais déjà jouer avant même qu’il arrive en équipe première.

J’ai vu son premier match en professionnel avec un ami, et quand il est entré en jeu, je lui ai dit : « regarde bien ce petit, c’est une pépite, un futur Ballon d’Or ». De l’avoir repéré jeune, et voir ce qu’il est devenu, ça a une saveur particulière. J’ai aussi beaucoup apprécié Jérémy Toulalan, pour son côté simple et son attitude de patron.

Depuis le temps, tu dois bien avoir une collection dédiée à l’AS Monaco ?

J’ai des écharpes, des casquettes, des tee-shirts, des maillots… J’ai un tiroir qui ressemble un peu à un musée. Je me suis acheté un maillot d’Aleksandr Golovin lors de ma dernière venue en Principauté, une photo dédicacée de Gaël Givet… J’ai toujours quelque chose lié à l’AS Monaco sur moi.

Seras-tu présent au Stade Vélodrome ce samedi pour soutenir les Monégasques ? Un petit pronostic en tête ?

Tout va dépendre des places, qui sont toujours dures à trouver pour ce genre de rencontres. Mais je vais forcément réussir à me rendre au Stade Vélodrome. J’habite à 30 minutes du stade, et c’est mon match à domicile, donc je ne peux pas le rater. Pour le pronostic, au vu des effectifs et de la forme actuelle, je pense qu’on va s’imposer 2-1 !


📢 Pour rejoindre les MuneguIDF :

Responsable : Jeremy Da Costa
Adresse : 4 Rue des Peupliers – 77540 LE PLESSIS FEU AUSSOUX
Tél : 06 71 40 39 92
Mail : munegu.idf@gmail.com


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