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Partout Toujours 13 août 2021, 14:00

Alexandre Le Lay : "Le match retour face au Real Madrid était un rêve"

Alexandre Le Lay : "Le match retour face au Real Madrid était un rêve"
Pour célébrer la présence systématique de nombreux supporters monégasques dans les parcages à l’extérieur et le retour des supporters dans les stades, asmonaco.com vous propose une série dédiée aux soutiens des Rouge et Blanc. Pour ce premier épisode de la saison, partez à la découverte d’Alexandre Le Lay en Bretagne.

Trois jours après s’être qualifié pour les barrages de la Ligue des Champions face au Sparta Prague (3-1), l’AS Monaco retrouve le championnat de France ce week-end avec une rencontre face à Lorient. Un match qui marquera le premier déplacement de la saison en Ligue 1 pour les Rouge et Blanc. Ils voudront alors rééditer la performance de la saison passée puisqu’ils s’étaient imposés 5-2 dans un Moustoir vide. Cette année en revanche, pas de huis-clos mais bien le retour des supporters. Pour le plus grand bonheur d’Alexandre Le Lay.

Ramasseur de balles, la genèse de sa passion

Supporter de l’AS Monaco depuis 1996, il sera en effet présent dans le parcage visiteurs pour encourager les hommes de Niko Kovac. Aujourd’hui âgé de 30 ans, cela fait donc près de 25 ans que cet employé en gestion d’entreprise est un fan des Rouge et Blanc. Une passion débutée sur la pelouse de l’En Avant Guingamp lors d’une rencontre entre les Bretons et les Asémistes ayant eu lieu en août 1996.

Alors qu’il était ramasseur de balles, il est en effet tombé fan de cette équipe et plus particulièrement de Thierry Henry. Cela s’est ensuite confirmé lors de la Coupe du Monde 1998 pour finalement ne plus jamais changer. Avant le déplacement en Bretagne, rencontre avec Alexandre à Kervignac, à 10 kilomètres de Lorient, qui nous dévoile quelques-uns de ses plus beaux souvenirs et anecdotes.

Bonjour Alexandre. Depuis quand es-tu supporter de l’AS Monaco ?

Cela a commencé très tôt lorsque j’avais 6 ans en 1996. A l’époque, je m’étais inscrit dans un club de foot à côté de Guingamp. Tous les jeunes de l’équipe avaient alors été invités à un match opposant l’En Avant Guingamp à l’AS Monaco afin d’être ramasseur de balles pour cette rencontre organisée le 24 août 1996.

C’est donc en regardant ce match que je suis tombé amoureux des Rouge et Blanc et non de Guingamp. Je suis tombé fan de Thierry Henry et j’ai pu apercevoir des joueurs comme Fabien Barthez et Emmanuel Petit. Quand il y a eu la Coupe du Monde 1998, mon amour pour le Club s’est encore plus confirmé.

Quel est le joueur qui t’a le plus marqué ?

J’ai adoré la personnalité de Thierry Henry. J’aurais aimé qu’il puisse s’inscrire sur la durée en tant qu’entraîneur. J’ai également beaucoup aimé Ludovic Giuly et Bernardo Silva. Ce dernier a l’air d’être une personne exceptionnelle sur et en dehors des terrains. Personne ne peut le détester.

Es-tu déjà venu au Stade Louis-II ?

Je ne suis jamais allé au Stade Louis-II mais c’est un objectif pour la fin de saison afin de fêter le titre de champion de France (rires). J’essaie également de développer mon activité sur la Côte afin de pouvoir y aller plus facilement. A un moment donné, je prendrai le temps de me poser là-bas.

As-tu déjà eu l’occasion de réaliser des déplacements ? Quel est ton meilleur souvenir ?

Oui, je suis allé à Lorient, Brest, Bordeaux, Lyon pour la finale de la Coupe de la Ligue en 2017, Toulouse et Guingamp. Tous les clubs bretons en quelque sorte. Le Matmut Atlantique est le stade où j’ai pu faire le plus de déplacement. Mon meilleur souvenir était lors d’un Stade Rennais face à l’AS Monaco en 2006. J’étais avec des amis autour des supporters rennais. On avait gagné 3-1 avec un doublé de Christian Vieri. On était les trois seuls à avoir exulté dans la tribune.

Quel est le match qui te reste gravé dans ta mémoire ?

En souvenir positif, c’est la victoire et la qualification pour les demi-finales contre le Real Madrid en 2004. C’est vraiment mon souvenir le plus marquant. J’étais l’un des seuls en Bretagne qui était supporter de l’AS Monaco. Je vivais un rêve à l’époque. Je me rappelle l’avoir vécu avec mes parents en Bretagne.

En souvenir aussi, j’ai le match retour face à la Juventus en 2015 avec la main de Giorgio Chiellini au bout d’une minute de jeu. J’ai failli perdre une télé sur cette rencontre (rires).

As-tu une anecdote en plus à nous raconter ?

C’était après la Coupe du Monde 2006, le lendemain de la finale, j’ai pu assister à un stage de préparation de l’AS Monaco à Port Crouesty. J’ai alors pu rencontrer et parler avec Lucas Bernardi ou Flavio Roma.

Ils n’hésitaient d’ailleurs pas à chambrer les joueurs français à propos de la victoire de l’Italie face à la France. J’ai aussi pu communiquer avec Andreas Zikos. Il était vraiment très gentil. J’ai pu remplir tout un carnet d’autographes avec la signature des joueurs.

Comment vois-tu cette saison ?

Le retour au stade va faire du bien. J’ai déjà coché toutes les dates des déplacements que je peux réaliser. La deuxième place est accessible avec un Lille affaibli par rapport à la saison passée. Paris sera difficile à aller chercher avec leur recrutement XXL. Mais Monaco a les meilleurs résultats face à eux depuis le début de l’ère qatarie. Si on fait un bon parcours en Ligue des Champions et une deuxième place, ce sera déjà une belle saison.

Quel est ton ressenti pour le match contre Lorient ?

Comme à chaque match, j’imagine une victoire. Il faudra se méfier car Lorient est une équipe qui peut être embêtante, capable de nous faire déjouer. Je vois une victoire 2-1 avec un doublé de Wissam Ben Yedder pour fêter son anniversaire. Et étant présent dans le parcage, j’espère voir une victoire.

Rise. Risk. Repeat.