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Ligue 1 Uber Eats 30 avril 2021, 16:18

Kevin Volland : "J'aime le Club et je me sens très bien ici"

Kevin Volland : "J'aime le Club et je me sens très bien ici"
Cadre de l'effectif de Niko Kovac, l'international allemand s’est présenté devant les médias avant le choc face à l’Olympique Lyonnais, pour le compte de la 35e journée de Ligue 1. Extraits.

Avec le quatrième temps de jeu de l’effectif monégasque (2703 minutes), Kevin Volland est l’un des premiers noms cochés par Niko Kovac pour composer son onze de départ. Et l’international allemand (10 sélections, 1 but) le lui rend bien. Auteur de 15 buts et 7 passes décisives en championnat, il est l’une des raisons qui expliquent l’efficacité offensive de l’AS Monaco depuis le début de saison (71 buts marqués), et plus particulièrement en 2021. A deux jours d’affronter l’Olympique Lyonnais, pour le choc au sommet dans la course à l’Europe, le numéro 31 monégasque a répondu aux questions des médias.

Bonjour Kevin. Comptes-tu réaliser la même entame de match qu’en Coupe de France ?

Non je ne pense pas (sourire).  C’est vrai que c’était une faute dure qui valait un carton jaune, je le reconnais. Mais il faut passer à autre chose. On a envie de tout donner pendant ce match. On a beaucoup de confiance dans l’équipe et on va tout faire pour essayer de gagner ce match.

Le match de Coupe était certes spécial car c’était une rencontre à élimination directe. Mais ce match sera également une sorte de finale. Donc, ce sera une rencontre très engagée. Nous sommes en bonne position. Ce sera un match très difficile face à une belle équipe lyonnaise, qui va se battre jusqu’au bout. Mais nous jouons sans pression car on a déjà réussi une belle saison.
Kevin VollandAttaquant de l'AS Monaco

Penses-tu que ce sera un match engagé ?

Oui je pense. Le match de Coupe était certes spécial car c’était une rencontre à élimination directe. Mais ce match sera également une sorte de finale. Donc, ce sera une rencontre très engagée. Nous sommes en bonne position. Ce sera un match très difficile face à une belle équipe lyonnaise, qui va se battre jusqu’au bout. Mais nous jouons sans pression car on a déjà réussi une belle saison.

Le niveau de confiance a-t-il été impacté avec les absents ?

Nous avons connu des petits pépins toute la saison entre la Covid-19 et les blessures. Mais on a toujours répondu présent grâce à un effectif de qualité. On sait que tout le monde peut bien jouer dans cette équipe. Nous ne sommes donc pas inquiets.

Angers était un match difficile. Etait-ce un coup de mou ou un jour sans pour toi ?

C’était notre troisième match en une semaine. C’était une rencontre plus difficile, c’est vrai. Mais on a gagné. C’était important. On a montré un autre visage avec du caractère et du fighting spirit. On a eu une semaine pour récupérer et être en bonne forme. Personnellement, j’étais plus fatigué puisque c’était aussi mon troisième match en sept jours. J’ai eu besoin de deux ou trois jours pour bien récupérer. Maintenant, je suis frais et disponible pour être prêt à combattre.

Penses-tu davantage à la sélection allemande après ta saison, en vue de l’Euro ?

Non pas en ce moment. Je réalise une belle saison à Monaco et j’espère qu’on pourra atteindre de grandes choses. Mais je n’ai pas été appelé pendant quatre saisons, donc je n’y pense pas particulièrement.

Kylian Mbappé est forfait à Lens et suspendu à Rennes. Cette absence est-elle une bonne nouvelle pour vous ?

C’est évidemment l’un des meilleurs joueurs du monde. Il est capable de créer des différences. C’est un joueur clé mais Paris possède beaucoup d’autres joueurs de qualité dans son effectif. Nous ne sommes pas forcément concernés par cela. On regarde d’abord notre équipe.

Au fil des semaines, cela allait de mieux en mieux grâce au travail accompli à l' entraînement. Les automatismes se sont alors créés. Chacun sait quoi faire sur le terrain. On connaît le mouvement de nos coéquipiers. On ressent du plaisir à jouer ensemble. On sait comment récupérer et se projeter pour se créer des occasions. Avec ces succès, on peut pleinement s’exprimer individuellement.
Kevin VollandAttaquant de l'AS Monaco

Avec les forfaits devant, est-ce une pression supplémentaire sur toi pour marquer des buts ?

Non je n’ai pas de pression en plus. C’est sûr que c’est toujours mieux d’avoir des joueurs pouvant prendre le relais. Comme vous l’avez vu, cela ne m’empêche pas de jouer 90 minutes lors des derniers matchs. Gelson Martins et Aleksandr Golovin sont des joueurs importants, mais je le répète, notre effectif est de grande qualité.

Comment expliques-tu cette première très bonne saison ?

J’ai connu un premier mois difficile où il fallait que je m’adapte à un nouvel environnement. Au fil des semaines, cela allait de mieux en mieux grâce au travail accompli à l’entraînement. Les automatismes se sont alors créés. Chacun sait quoi faire sur le terrain. On connaît le mouvement de nos coéquipiers et on prend du plaisir à jouer ensemble. Nous savons également comment récupérer et se projeter pour se créer des occasions. Avec ces succès, on peut pleinement s’exprimer individuellement. Donc je suis content de mon évolution.

Rejoindre Monaco a été l’une de mes meilleures décisions. Je me sens très bien ici. J’aime le Club. On connaît des succès. Et si nous connaissons le succès, cela fait du bien au moral. Quand je rentre chez moi, je suis heureux de passer de bons moments avec ma famille.
Kevin VollandAttaquant de l'AS Monaco

Penses-tu que l’AS Monaco peut être champion de France ?

Nous sommes actuellement en bonne position. Il vaut mieux rester en embuscade. Les prochains matchs s’annoncent compliqués face à des adversaires très forts comme Lens ou Rennes. On prend les matchs les uns après les autres, sans se projeter trop loin.

Rejoindre l’AS Monaco a-t-il été le meilleur choix de ta carrière ?

Oui cela a été l’une de mes meilleures décisions. Je me sens très bien ici. J’aime le Club. On connaît des succès. Et si nous connaissons le succès, cela fait du bien au moral. Quand je rentre chez moi, je suis heureux de passer de bons moments avec ma famille.

Tu es connu pour être un grand chambreur. Peut-on encore le faire en cette fin de saison à grands enjeux ?

C’est vrai que j’aime beaucoup blaguer. Mais avec la situation actuelle, c’est un peu plus difficile. J’essaie toutefois d’être heureux tous les jours et de rigoler. Je fais des petites blagues à mes coéquipiers mais ce ne sont pas encore les mêmes qu’en Allemagne. Il me reste encore trois ans pour m’exercer (rires).