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Partout Toujours 27 août 2022, 09:36

Meryl : "J'étais ultra fan de Jérôme Rothen en 2004 !"

Meryl : "J'étais ultra fan de Jérôme Rothen en 2004 !"
Pour célébrer la présence systématique de nombreux supporters monégasques dans les parcages à l’extérieur, asmonaco.com poursuit sa série "Partout toujours", dédiée aux soutiens des Rouge et Blanc. Pour ce 2e épisode de la saison, pars à la rencontre de Meryl, habitante de Paris mais fan de l'AS Monaco.

Elle a 32 ans, habite Paris, et exerce le métier de media manager. À première vue, rien ne laisse présager que Meryl Boy soit fan de l‘AS Monaco. Pourtant, cela fait désormais 23 ans que l’histoire d’amour dure. Rencontre avec cette passionnée des Rouge et Blanc, fan de Jérôme Rothen.

Bonjour Meryl ! Une fan de l’AS Monaco en région parisienne, ça peut surprendre. Comment es-tu tombée dans la marmite ?

J’ai commencé à suivre le foot en 1998. Et beaucoup de joueurs de l’Équipe de France jouaient à Monaco à l’époque, notamment David Trezeguet et Thierry Henry. Je suivais tout à l’époque !  Dès 1999, j’allais à la Turbie et je collectionnais maillots et posters. J’étais fan de Marcelo Gallardo et de Marco Simone, c’était mes deux chouchous ! Mais ce qui a énormément joué évidemment, c’est mon père. Il a toujours été fan du Club donc je pense qu’il m’a un peu orienté (rires) ! Mais pour être tout à fait honnête, je suis vraiment assidue depuis l’épopée en Ligue des Champions lors de la saison 2003-2004. Quelle équipe ! Rothen, Prso Giuly, Morientes… c’était fou.

Ton père est également fan de l’AS Monaco alors ?

Oui ! Quand il était jeune, il allait voir le Paris-Saint-Germain avec ses parents. Un jour il y était pour assister à un match contre Monaco. Il a vu les joueurs sortir en costume sur la pelouse, ce qui était rare pour l’époque. Il a été tellement émerveillé qu’il s’est mis à supporter l’AS Monaco !

 En début de saison, je note les déplacements pour m’organiser à l’avance. J’aime aller à Lille, c’est toujours un beau match. J’aime Reims, parce que j’ai une amie fan de Monaco qui y habite.
Meryl BoySur ses déplacements préférés

Tu disais plus haut que tu as commencé à suivre l’AS Monaco en 1998, mais que tu es assidue depuis 2004. Pourquoi ?

Tout simplement parce qu’en 1998, j’étais trop jeune pour tout comprendre, j’avais huit ans ! À cet âge, je ne pouvais pas me coucher trop tard (rires). En 2003-2004, j’avais treize ans, et j’ai pu regarder les matchs de Ligue des Champions en entier. Voilà pourquoi 2004 a été comme un déclic pour moi dans ma vie de supportrice.

D’ailleurs de cette époque, quels étaient tes joueurs favoris ?

(Sans hésiter) Jérôme Rothen ! J’étais ultra fan de lui ! Une amie aimait beaucoup Fernando Morientes, et elle a fini par me transmettre son amour pour lui. Je me souviens de son but contre le Real Madrid… Exceptionnel.

Et plus récemment, as-tu des chouchous ?

On en entend peu parler, mais João Moutinho. J’adore ce joueur. Il a toujours fait le travail de l’ombre. Il n’était pas un joueur de « stats », mais il était très précieux dans le jeu. Sinon, dans l’équipe actuelle, Wissam Ben Yedder bien évidemment. Avec tous les buts qu’il nous met, c’est très difficile de ne pas l’aimer !

On se doute qu’avec tes connaissances tu as déjà eu l’occasion d’aller voir un match au Louis-II…

Bien sûr, au moins une vingtaine de fois ! En moyenne, j’essaye de venir trois ou quatre fois dans la saison en fonction de mon emploi du temps. La saison dernière j’ai pu venir pour la réception de Strasbourg et à l’occasion du Ciné Louis-II pour le dernier match de la saison contre Lens. Cette saison, je suis sur de bonnes bases, puisque j’étais déjà présente contre Rennes. Et je peux vous l’assurer, ce ne sera pas mon dernier match de la saison au Stade !

L'égalisation de Bernardo Silva dans le temps additionnel au Parc des Princes lors de la saison 2016-2017, l'année du titre. C'était magnifique !
Meryl BoySur son meilleur souvenir en déplacement

As-tu déjà fait des déplacements ?

Là aussi je dirais un bonne vingtaine. En début de saison, je note les déplacements pour m’organiser à l’avance. J’aime aller à Lille, c’est toujours un beau match. J’aime Reims, parce que  j’ai une amie fan de Monaco qui y habite, du coup on passe le week-end ensemble à chaque fois, c’est génial ! À Paris, j’essaye d’y aller tous les ans vu que j’y habite. J’apprécie également me déplacer à Nantes et Rennes. Dès que le calendrier de la saison tombe, je coche la date de mes déplacements favoris et je n’organise rien d’autre.

Avec autant de déplacements à ton actif, tu as forcément une anecdote…

Oui, mais elle est un peu triste. Lors de la saison 2014-2015, lorsque Lens jouait à Amiens à cause des travaux dans leur stade, j’ai voulu faire le déplacement. Il pleuvait des cordes et j’ai décidé de m’abriter le plus longtemps possible avant le match. Problème, lorsque je décide de me rendre au stade, on m’annonce que le parcage est déjà complet ! En effet, les places avaient été réduites au cas où il y aurait des débordements en fin de rencontre à cause de supporters Lensois un peu énervés (le club nordiste a été relégué cette année-là). Du coup, je n’ai pas pu assister au match et j’ai fini par le suivre à la radio ! Sinon un souvenir plus heureux et plus récent, c’est l’égalisation de Bernardo Silva dans le temps additionnel au Parc des Princes lors de la saison 2016-2017, l’année du titre. C’était magnifique !

Et pour terminer justement, un petit pronostic pour la rencontre de dimanche ?

Ça va être un match très dur, mais avec l’AS Monaco, tout est possible ! Je trouve que dans le jeu nous avons fait un bon début de saison, mais nous n’avons pas été récompensés de nos efforts. Même si la force offensive du PSG est impressionnante, je pense que nous avons des arguments à faire valoir dans ce choc de la Ligue 1.

Rise. Risk. Repeat.