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Carnet 28 avril 2023, 10:48

Almamy Touré, un champion formé à l'Academy

Almamy Touré, un champion formé à l'Academy
Il avait retrouvé l'AS Monaco, son club formateur, à l'été 2020 à l'occasion d'un match amical de préparation face à l'Eintracht Francfort. A l'époque, Almamy Touré avait pris le temps de se remémorer son parcours en Principauté. Alors qu'il fête aujourd'hui ses 27 ans, l'ensemble du Club lui souhaite un joyeux anniversaire. 🎂

Il a passé plus de huit ans à grandir au pied du Rocher. Arrivé à l’Academy à seulement 14 ans, il a découvert le monde professionnel à l’AS Monaco avec de grands joueurs à ses côtés. Il a participé aux épopées européennes en 2015 et 2017 et a été sacré champion de France cette même année. Au total, il aura disputé 80 matchs sous la diagonale, dont dix en Ligue des Champions pour de très belles statistiques pour un défenseur (6 buts et 13 passes décisives).

Désormais épanoui en Bundesliga dans les rangs de l’Eintracht Francfort, avec qui il a remporté la Ligue Europa en 2022, c’est avec la simplicité et la gentillesse qui le caractérisent que l’ancien latéral droit des Rouge et Blanc avait accepté lors de l’été 2020 de revenir avec nous sur son parcours. Entretien. 🎙

Quand j’arrive au centre de formation on venait de descendre en Ligue 2. Après on est remonté, j’ai fait mes premiers matchs en février 2015. Tout est allé très vite en fait. Mon premier match c’était en coupe face à Rennes, ensuite le derby en Ligue 1 contre Nice et le troisième contre Arsenal en huitièmes de finale de Ligue des Champions.
Almamy TouréSes débuts en pro'

Bonjour Almamy. Comment te sens-tu depuis ton arrivée à Francfort ?

Pour l’instant j’ai un sentiment de réussite. En quittant Monaco je voulais avoir plus de temps de jeu et pouvoir progresser. Depuis que je suis arrivé, je trouve que j’ai progressé dans certains domaines, parce que c’est un style de football différent par rapport à la France. Ça fait du bien de découvrir un autre championnat.

Quel est ton avis sur la Bundesliga ?

Le championnat est beaucoup porté vers l’avant en Allemagne. Quand on récupère le ballon, le coach veut qu’on trouve directement de la verticalité, une passe vers l’avant. C’est un football qui correspond bien à mes qualités et qui m’a fait progresser. Ça fait longtemps que je ne m’étais pas senti aussi bien. A moi de bosser encore davantage pour que ça continue et que je sois encore plus décisif.

Mais encore une fois la Bundesliga est un championnat qui est très bien pour quelqu’un qui part de France. En France on est bien formé sur le plan physique et du football, et quand on arrive dans ce championnat on a plus d’espaces et on n’a pas peur de faire voir nos qualités.

D’ailleurs, qu’as-tu ressenti quand tu as inscrit ton premier but avec Francfort ?

Je l’ai tellement attendu ! En plus dans un tel match, face à une grosse équipe du championnat (le RB Leipzig), à domicile et face aux Ultras, c’était vraiment le moment parfait. L’ambiance était exceptionnelle dans le stade. Maintenant il faut que j’en marque d’autres.

Quels souvenirs gardes-tu de l’AS Monaco, où tu as tout connu ?

C’est vrai, j’ai tout connu ici. Quand j’arrive au centre de formation on venait de descendre en Ligue 2. Après on est remonté, j’ai fait mes premiers matchs en février 2015. Tout est allé très vite en fait. Mon premier match c’était en coupe face à Rennes, ensuite le derby en Ligue 1 contre Nice et le troisième contre Arsenal en huitièmes de finale de Ligue des Champions.

A Monaco on a cette chance-là de côtoyer de très grands joueurs, donc forcément quand tu t’entraînes avec eux tu progresse plus vite. C’est vrai que ça nous a beaucoup apporté. Mes débuts sont allés très vite donc ça m’a marqué, l’année où on finit champions c’était exceptionnel.
Almamy Touré

C’était dingue. On marchait sur l’eau, on était une bande de potes. Je me souviens aussi de mon doublé au Vélodrome, c’était incroyable. Et alors l’année du titre (2017), c’est une année que je n’oublierai jamais. Monaco, ce ne sont que des bons souvenirs pour moi.

As-tu gardé des contacts avec les gens que tu as côtoyés au club ?

Je suis quelqu’un de fidèle qui m’entends bien avec les gens. Par rapport à la vie scolaire, j’ai encore de bons contacts avec les éducateurs. J’ai notamment gardé un très bon contact avec Mohamed Salmi. Je parle toujours avec lui, il m’a même aidé pour mon déménagement. Même avec Olivier, Yann, Laurent, les gens de la cuisine. Après niveau football, je garde toujours contact avec Bruno Irles et je m’entends très bien avec Manu Dos Santos et Fred Barilaro.

Berbatov, Falcao, Ricardo Carvalho, Moutinho, Toulalan, Mbappé… Tu as eu aussi la chance de connaître de très grand joueurs.

A Monaco on a cette chance-là de côtoyer de très grands joueurs, donc forcément quand tu t’entraînes avec eux tu progresse plus vite. C’est vrai que ça nous a beaucoup apporté. Mes débuts sont allés très vite donc ça m’a marqué, l’année où on finit champions c’était exceptionnel.

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Rise. Risk. Repeat.