Fermer
Portrait 31 août 2023, 08:47

Rouge et Blanc, "Titi", surnom… Ce que tu dois savoir sur Folarin Balogun

Rouge et Blanc, "Titi", surnom… Ce que tu dois savoir sur Folarin Balogun
Arrivé en Principauté ce mercredi pour s’engager avec l’AS Monaco jusqu’en juin 2028, l’attaquant international américain a plusieurs spécificités. Alors avant de le voir débuter en Ligue 1 avec sa nouvelle tunique, voici ce que tu dois connaître sur lui.

Il est le dernier renfort de poids officialisé par le club de la Principauté ! Quatrième meilleur buteur du championnat de France la saison dernière avec le Stade de Reims (21 réalisations), Folarin Balogun a en effet lié son avenir à celui de l’AS Monaco jusqu’en 2028. En attendant ses débuts sous les ordres d’Adi Hütter, voici onze choses à savoir à propos du jeune buteur formé à Arsenal. Portrait ✍️

Deuxième américain à l’AS Monaco 🇺🇸

Avant toute chose, Folarin Balogun est seulement le deuxième joueur américain à évoluer à l’AS Monaco ! Avant lui, seul Freddy Adu avait tenté le grand saut en rejoignant le club de la Principauté en 2008. Arrivé en provenance du Benfica Lisbonne, l’attaquant ne restera finalement qu’une saison au pied du Rocher (10 matchs). Son successeur s’est lui engagé pour les cinq prochaines saisons au bord de la Méditerranée.

Il était déjà un Rouge et Blanc dans l’âme 🔴⚪

C’est peut-être un détail pour certains, mais ça veut déjà dire beaucoup ! Que ce soit dans son club de toujours, Arsenal, en Championship avec Middlesbrough, ou bien pour sa première saison en Ligue 1 avec Reims, le natif de New-York n’a connu que deux couleurs : le rouge et le blanc. Une association qui lui va à merveille, et qu’il pourra donc retrouver avec plaisir en Principauté, avec le maillot home de l’AS Monaco, frappé de la Diagonale.

Il a commencé… en défense centrale ! 👀

S’il cartonne aujourd’hui au poste d’avant-centre, le buteur de 22 ans n’a pas toujours évolué en pointe. « J’ai démarré dans un club qui s’appelle Aldersbrook à East London, à l’âge de 6 ou 7 ans. Je jouais dans l’équipe du coin, avec mes camarades de classe. On avait match tous les dimanches et à cette époque, je jouais défenseur central ! J’étais très rapide et je me débrouillais bien avec la balle donc mon entraîneur m’avait mis là. Ça ne me dérangeait pas car, à cet âge-là, la seule chose qui compte, c’est de jouer ! J’essayais de rattraper les erreurs de mes coéquipiers et, quand j’avais la balle, je faisais des ouvertures pour nos attaquants », confiait-il au site de la Ligue 1.

Il a marqué son 1er but en pro’ sur son 1er ballon 🎯

Nous sommes le 26 novembre 2020. Arsenal dispute son quatrième match de poule en Ligue Europa sur la pelouse du club norvégien de Molde FK. Apparu 16 minutes lors d’une rencontre précédente dans cette campagne européenne face à Dundalk, Folarin Balogun est lancé par Mikel Arteta en toute fin de rencontre (82e). Une minute plus tard, et sur sa première touche de balle, l’attaquant anglo-américain rend sa confiance au coach espagnol en inscrivant son premier but en pro’.

Son « mentor » est un buteur de Ligue 1 🤝

Il l’a connu lors de ses débuts en pro’ avec les Gunners. Sorte de « grand frère » pour lui à Arsenal, Alexandre Lacazette a beaucoup conseillé Folarin, qui a gardé une très bonne image de son ancien partenaire. « C’est un très grand joueur. Il m’aidait toujours quand j’étais là-bas. Il essayait de me faire progresser, me donnait des conseils, m’apprenait des gestes. Je me souviens qu’il m’a dit de venir en Ligue 1, que je pourrais faire mes preuves ici », expliquait-il l’an dernier au micro de Prime Video.

Il était fan de Kylian Mbappé en 2017 🎞

S’il est reconnaissant à l’égard du 2e meilleur buteur de l’élite la saison dernière, il admire également le « pichichi » du championnat de France. « Kylian Mbappé ? Je le suis sur les réseaux car je me souviens de lui à Monaco en 2017. Il était très jeune à l’époque et marquait toujours contre les grosses équipes », se souvenait ainsi le buteur du Stade de Reims, toujours dans cet entretien accordé au diffuseur de la Ligue 1.

Il a la même célébration que « Titi » 🔥

Un autre gunner, une légende même, a influencé l’international américain. « Pour moi Thierry Henry est quelqu’un de très spécial. Il a fait tellement de choses dans sa carrière », s’exclame-t-il au sujet du champion du Monde 1998. Peut-être la raison pour laquelle il a souvent emprunté une des célébrations favorites du nouveau sélectionneur des Espoirs : la glissade sur les tibias ! En tout cas « Titi » ne tarit pas d’éloges à propos de Folarin : « Ce que j’aime bien avec lui c’est que c’est un attaquant à l’anglaise, qui joue la profondeur, qui se bat et met la pression. Il finit bien, n’a peur de personne, et ça c’est important ! ».

Il a mis 20 minutes à se mettre la L1 dans la poche ⌚

Dans la vie, le néo-monégasque est assurément quelqu’un qui ne perd pas de temps. Précoce, c’est exactement le terme qui caractérise le mieux ses débuts dans le championnat de France. Entré à la 64e minute du match de Reims au Vélodrome contre l’Olympique de Marseille, à l’occasion de la 1ère journée, Folarin n’a mis que… 20 minutes à faire trembler les filets olympiens ! Cela n’empêchera pas la défaite du SDR, mais qu’importe, le décor était planté.

Il a déjà marqué au Stade Louis-II 🏟

A l’aller en Champagne, il n’avait rien pu faire lors du dernier exercice, lorsque les coéquipiers de Takumi Minamino, auteur de son premier but monégasque ce jour-là, s’étaient imposés 3-0. En revanche c’est bien lui qui a fait des misères au club du Rocher lors de la manche retour au Stade Louis-II. Auteur du seul but de la rencontre (0-1), il avait ainsi permis aux hommes de Will Still de repartir avec les trois points.

Il a joué pour les Etats-Unis… et l’Angleterre ! 🇬🇧🇺🇸

Comme Philipp Köhn, il a longtemps hésité entre deux pays. Né à Brooklyn de parents originaires du Nigéria, Folarin Balogun est arrivé à Londres alors qu’il n’avait que six mois. Ayant fait ensuite toute sa formation dans la capitale britannique, il a défendu les couleurs des Three Lions des U17 aux 21 (28 sélections en cumulé), connaissant une très belle réussite avec les Espoirs anglais (13 capes, 7 buts).

Entretemps, il s’était tout de même testé avec les U18 américains, avec qui il a totalisé quatre apparitions. Pour finalement choisir la sélection des Etats-Unis l’été dernier. Choix payant visiblement, puisqu’il a déjà remporté la Ligue des Nations de la Concacaf avec les « Stars and Strips », marquant même en finale face au Canada de… Jonathan David.

Un surnom made in France 🗣️

C’est assez anecdotique pour le coup, mais ce sera certainement utile à ses partenaires. Lorsqu’il est arrivé au Stade de Reims, son ancien coach, Will Still, lui a demandé quel était son surnom et comment pourrait-on l’appeler rapidement sur le terrain. Ce dernier avait répondu instinctivement : « Je n’ai pas vraiment de surnom, mais vous pouvez m’appeler Balo ». Alors à très vite au Stade Louis-II Balo’ ! 👋

Rise. Risk. Repeat.