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Carnet 11 décembre 2023, 13:04

Son arrivée, Didier Deschamps... Entretien inédit avec Javier Saviola

Son arrivée, Didier Deschamps... Entretien inédit avec Javier Saviola
L'AS Monaco souhaite un joyeux anniversaire à son ancien attaquant, présent au Club lors de la saison 2004-2005, qui fête aujourd'hui ses 42 ans. A cette occasion, retour sur l'interview qu'il nous avait accordé l'an dernier pour évoquer ses meilleurs souvenirs. 🎂

Il n’est resté qu’une saison mais est encore dans les souvenirs de tous les supporters de l’AS Monaco. Arrivé à l’été 2004 en provenance de Barcelone après la formidable épopée en Ligue des Champions, Javier Saviola a marqué 18 buts en seulement 42 matchs disputés, dont un face à Liverpool. L’an dernier, « El Conejo » avait accepté de répondre à nos questions pour évoquer certains de ses meilleurs souvenirs. Retour sur cet entretien, en ce jour où il fête ses 42 ans. Interview 🎙

Bonjour Javier. Quel souvenir gardes-tu de ton passage à l’AS Monaco ?

Je garde un très beau souvenir de mon année à Monaco. Tout d’abord, parce que j’ai rejoint un nouveau club et un nouveau championnat pour moi, car je venais d’Argentine et d’Espagne. J’ai dû m’adapter le plus rapidement possible à un championnat plus physique.

J’ai rejoint un club où les gens m’ont considéré avec beaucoup d’affection, et qui était en train de grandir. L’AS Monaco grandissait, était finaliste de la Ligue des Champions la saison d’avant, jouait la C1 de nouveau et avait Didier Deschamps comme entraîneur. J’ai appris beaucoup de lui. J’aime beaucoup cette année, à cause de la façon dont les fans et le personnel d’entraîneurs m’ont traité.

Qu’est-ce qui t’a le plus surpris au sujet du club et de la ville ?

Ce qui m’a surpris, c’est la rapidité avec laquelle je me suis adapté après avoir rejoint un club de haut niveau au niveau européen. L’AS Monaco a beaucoup grandi en très peu de temps. Je venais de River Plate et de Barcelone, deux clubs et deux villes très différentes de Monaco.

Je me suis adapté rapidement, au club et à la ville. Monaco est une ville à vivre, où l’on pouvait toujours trouver des acteurs, des chanteurs… Par ailleurs, en tant qu’amateur de sport, j’ai aussi beaucoup apprécié la relation de la ville avec la Formule 1 ou le tennis, par exemple.

Quel a été ton meilleur souvenir à l’AS Monaco ?

Je dois le dire, avec un peu de tristesse, car c’était un but contre une équipe pour laquelle j’ai joué plus tard. C’était contre l’Olympiakos, en raison de la manière dont le but a été marqué, en partant du milieu du terrain et parce qu’il s’agissait d’un match de Ligue des champions. Pour moi, c’était le meilleur.

Tu as disputé la Coupe du Monde 2006. Qu’est-ce que cela signifiait pour toi de jouer un Mondial ?

Pour moi, participer à une Coupe du monde a été la plus belle chose qui me soit arrivée en tant que footballeur professionnel, de pouvoir représenter mon pays et de me sentir privilégié pour tous les joueurs qui auraient voulu être à ma place.

Pouvoir défendre l’honneur de 50 millions d’Argentins est quelque chose de spécial. Le vivre, le ressentir et en profiter était incroyable. De plus, en 2006, nous avions une grande équipe avec beaucoup de bons joueurs et malheureusement nous avons été éliminés en quarts de finale, ce qui est un regret pour moi.

Selon toi, qui te ressemble le plus dans l’équipe nationale argentine aujourd’hui ?

Je pense que celui qui me ressemble le plus est Julián Álvarez. Il est très similaire dans sa façon de jouer, car j’aimais aller vers le but en partant de loin avec un autre attaquant, qui à l’époque était Hernan Crespo. Julián n’est pas seulement un buteur. C’est un attaquant très complet, et avec Pep Guardiola, il va encore s’améliorer. Il est très jeune et a un grand avenir.

Rise. Risk. Repeat.