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Partout Toujours 09 mai 2021, 12:00

Audrey : "La saison 2003-2004 a fait de moi une fan de l'AS Monaco"

Audrey : "La saison 2003-2004 a fait de moi une fan de l'AS Monaco"
Pour célébrer la présence systématique de nombreux supporters monégasques dans les parcages à l’extérieur (hors période de Covid), asmonaco.com vous propose avec Triangle Intérim une série dédiée aux soutiens des Rouge et Blanc. Pour ce dix-neuvième épisode, partez à la découverte d’Audrey, alias AudreyAsm sur Twitter.

Une semaine après la défaite concédée contre l’Olympique Lyonnais (2-3), l’AS Monaco est de retour sur les terrains pour rebondir. Les coéquipiers de Wissam Ben Yedder, auteur de son 100e but en Ligue 1, se rendent sur la pelouse du Stade de Reims, pour le compte de la 36e journée. Le match aller était la première rencontre officielle de Niko Kovac sur le banc monégasque et il s’était conclu par un résultat nul 2-2. Ce dimanche à 17h05, ils affronteront un adversaire qui n’a plus rien à jouer, et qui verra l’entraîneur David Guion quitter le club à la fin de la saison.

L’équipe de France puis l’AS Monaco

Tandis que le match se déroulera encore à huis clos, Audrey alias AudreyAsm sur Twitter se contentera de commenter la rencontre sur le réseau social et de regarder la rencontre devant sa télévision. A son plus grand regret. Habitant à côté de Reims, cette supportrice de 32 ans a en effet pour habitude de se rendre au Stade Auguste Delaune afin d’encourager les Rouge et Blanc.

Une formation qu’elle supporte depuis la saison 2003-2004. Si l’épopée en Ligue des Champions a été un catalyseur, le fait de voir plusieurs monégasques en équipe de France depuis la Coupe du Monde 1998, période à laquelle elle a commencé à suivre le football, a été un facteur déterminant sur le choix de se tourner vers l’AS Monaco. Avant le déplacement des hommes de Niko Kovac, rencontre avec Audrey en Champagne-Ardennes, qui nous dévoile quelques-uns de ses plus beaux souvenirs.

Bonjour Audrey. Explique-nous depuis quand es-tu supportrice de l’AS Monaco ?

J’ai commencé à supporter le Club autour de l’année 2003 et le foot de manière générale en 1998 avec la Coupe du Monde. Je n’avais pas spécialement de club au départ, c’était surtout l’équipe de France. Comme il y avait pas mal de joueurs de Monaco dans cette sélection, je me suis tournée un peu vers le club à partir de 2003.

Puis, il y a eu la belle saison en 2003-2004 qui a fini de me convertir en supportrice de l’AS Monaco. J’avais déjà un peu suivi la saison précédente mais c’est vraiment le début de ma passion, avec notamment l’épopée en Ligue des Champions.

As-tu eu l’occasion de venir au Stade Louis-II ?

Je suis venue deux fois en 2014 et 2015. J’étais bien contente de pouvoir enfin faire un déplacement à Monaco après toutes ces années. J’aurais pu avoir une occasion de venir en 2005 mais cela ne s’était finalement pas réalisé. En 2014 et 2015, j’ai pu venir pendant un week-end en Principauté. On a profité de choisir un week-end avec un match pour pouvoir venir au Stade Louis-II. J’étais venue voir Monaco-Marseille en 2014 et Monaco contre Saint-Etienne en 2015. On avait gagné deux fois 1-0. On dirait que je porte chance, donc si le club veut m’inviter pour le dernier match… (rires)

As-tu pu réaliser des déplacements ?

Étant de Reims, j’essaie d’aller tous les ans à Auguste Delaune lorsque le Stade de Reims est en Ligue 1. Je vais souvent à Lille. Je me suis aussi déplacée à Metz, Auxerre, Lens, Amiens ou encore Valenciennes. On va dire tout le quart Nord-Est. En général, je vais en parcage. C’est déjà arrivé que j’aille en tribune classique. Ces dernières années, j’apprécie beaucoup d’aller avec les supporters. L’ambiance est sympa et nous sommes nombreux de manière générale.

Quel est ton meilleur déplacement ?

Je dirais le match de Lille en 2019 où l’on gagne 1-0 en fin de match sur un but de Carlos Vinicius. Il y avait une superbe ambiance au parcage. On avait bien chanté et avec le but à la fin, c’était vraiment sympa. Le Stade Pierre-Mauroy est toujours une enceinte agréable à visiter. A Reims, c’est souvent des matchs à suspense. J’apprécie d’y aller puis c’est juste à côté de chez moi, donc c’est plutôt pratique.

Quel est le match qui reste gravé dans ta mémoire ?

Je ne vais pas être très originale. Mais je vais parler du match retour face au Real  Madrid en 2004. C’était le plus gros retournement de situation, un super moment devant la télévision. Plus récemment, je retiens également le déplacement sur le terrain d’Arsenal en 2015. Avant le match, il était improbable qu’on gagne et finalement on l’emporte 3-1 avec le but de Yannick Carrasco à la dernière minute. C’était un super souvenir.

Quel est le joueur qui t’a le plus marqué ?

Au départ, c’était Ludovic Giuly pour la saison 2003-2004 qui était exceptionnelle. C’était le capitaine et il est revenu en Ligue 2. C’est un joueur emblématique. Plus récemment, j’ai beaucoup aimé Bernardo Silva pour son style de jeu, son année durant le titre. C’était un gros coup de cœur. Je pense également à Thierry Henry pour ce qu’il a fait à Monaco, mais aussi pour sa carrière en général. Ce qu’il a fait à Arsenal, à Barcelone. C’est un joueur que j’ai bien apprécié.

Possèdes-tu des maillots ?

J’en ai quelques-uns comme celui de Bernardo Silva, James Rodriguez. J’en avais un de 2005 ou 2006 qui n’était pas floqué pour le coup. J’en ai aussi acheté pour mes enfants. On va essayer de les convertir en supporters du club (sourire). Mon fils a un maillot floqué à son prénom. Ma fille n’a pas encore le sien mais ça ne serait tardé. Sinon dernièrement, je n’ai pas racheté de maillot. Le dernier, c’était celui de Bernardo.

Comment vois-tu la fin de saison ?

J’espère et je souhaite qu’on finisse 3e. Avec le résultat du week-end dernier, ça va être certainement compliqué d’aller chercher plus haut. Mais cela ne sera pas facile car il nous reste trois gros matchs. On a très souvent des difficultés face au Stade de Reims à l’extérieur puis on joue Rennes et Lens, deux équipes en bonne forme et qui se battent pour une place en Europe.

Cela va être des matchs à enjeu. De leur côté, il semble que Lyon a un calendrier plus simple. On n’a plus le droit à l’erreur, c’est certain. Je le répète mais j’espère vraiment que l’on finira 3e grâce à trois victoires obtenues.

Comment imagines-tu le match face à Reims ?

Cela ne va pas être très simple. J’ai des souvenirs que ce n’est jamais simple de les jouer. A l’aller, on avait fait 2-2 et cela avait été un match compliqué même s’il faut rappeler que c’était le premier match de la saison. Il n’y avait pas encore les automatismes. Je pense qu’on peut gagner. Le coach va remobiliser les troupes par rapport à l’échec de dimanche dernier contre Lyon pour repartir sur les bons rails.

On n’a de toute manière pas le choix si l’on veut conserver la 3e place. On va dire une petite victoire 1-0 ou 2-1. Cela m’étonnerait que l’on fasse un gros score comme on a pu le faire ces dernières semaines contre d’autres clubs. Mais tant qu’il y a la victoire au bout…


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Rise. Risk. Repeat.