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Partout Toujours 04 mars 2023, 14:35

Didier : "L'AS Monaco, c'est une histoire de famille"

Didier : "L'AS Monaco, c'est une histoire de famille"
Pour honorer la présence systématique de nombreux supporters monégasques dans les parcages à l’extérieur, asmonaco.com poursuit sa série dédiée aux soutiens des Rouge et Blanc. Pour ce 13e volet de la saison 2022-2023, partons à la rencontre de Didier, voisin du Stade de l’Aube.

Il a 21 ans, habite à Troyes et porte le prénom d’un des plus importants entraîneurs du Club. Didier, supporter de l’AS Monaco depuis sa plus tendre enfance, nous parle de sa passion pour les Rouge et Blanc, qu’il suit dans de nombreux déplacements dans ce nouvel épisode de Partout Toujours. Rencontre avec celui qui sera présent dans le parcage dimanche. Interview.🎙

Quand on baigne dans cet environnement-là depuis tout petit, il n’y a pas d’autres issues que penser à l’AS Monaco. Au grand désarroi de ma mère, qui se retrouvait à nous écouter parler du Club pendant des heures et des heures. Elle n’en pouvait plus à la fin.
DidierSupporter de l'AS Monaco

Bonjour Didier. Depuis quand et comment es-tu devenu supporter de l’AS Monaco ?

Je suis né dans les années 2000. Mes premiers souvenirs foot ont commencé vers l’âge de 6 ans, et je les dois à mon père. C’est lui qui m’a transmis sa passion pour ce sport, et surtout de l’AS Monaco. Puis de toute façon, je crois que je n’avais pas trop le choix (rires). Mon père est fou complet du Club depuis près de 30 ans. Il n’y a qu’à voir son bureau chez moi où il possède une énorme collection de maillots avec environ 40 pièces, dont certains signés par les joueurs.

Quand on baigne dans cet environnement-là depuis tout petit, il n’y a pas d’autres issues que de supporter l’AS Monaco au grand désarroi de ma mère qui se retrouvait à nous écouter parler du Club pendant des heures et des heures. Elle n’en pouvait plus à la fin. Le football et l’AS Monaco, c’est une histoire de famille.

Didier (à droite) avec son père et son frère

Est-ce difficile de supporter l’AS Monaco lorsque tu vis dans une région représentée par plusieurs clubs ?

Non pas tant que ça, car entre mes amis et camarades de classe, il y avait beaucoup de clubs différents, c’est juste que Monaco, ce n’est pas commun surtout pour ceux de mon âge. D’habitude dans ma génération, c’est beaucoup l’Olympique Lyonnais qui ressort, étant donné que c’est l’équipe qui performait le plus dans les années 2000.

On est souvent la cible de moqueries sur notre stade pas souvent rempli, mais en même temps, les gens ne cherchent pas à se renseigner sur la particularité d’être une Principauté et la difficulté que cela sous-entend. Surtout qu’au contraire, on est un des meilleurs publics à l’extérieur, et c’est ce que je réponds souvent aux gens qui attaquent le Club sur ce terrain.

Comme tu n’habites pas dans le sud de la France, c’est donc à l’extérieur que tu as l’occasion de voir les Monégasques…

Oui, tant que j’étais enfant, c’est avec mon père et mon frère que nous nous déplacions beaucoup pour voir les matchs dans le parcage visiteur. Au final, on a voyagé à Auxerre, Reims, Metz, Strasbourg pour en citer quelques-uns, donc l’ensemble des villes plus ou moins autour de chez moi.

Avec le temps, j’ai grandi et j’ai eu mon permis de conduire, donc une liberté supplémentaire et aujourd’hui, j’ai l’habitude de faire les voyages en solo. Toujours dans le parcage visiteur, où je commence à avoir un peu d’expérience à force.

Quel est ton meilleur souvenir dans un parcage ?

Bien que j’ai eu la chance d’effectuer un grand nombre de déplacements, c’est que très récemment que j’ai vu mon plus beau match à l’extérieur. C’était à l’Abbé Deschamps, contre Auxerre en décembre dernier pour la dernière journée de l’année 2022.

Une égalité à la mi-temps, puis Eliesse Ben Seghir réalise une deuxième période d’anthologie et marque ce doublé qui nous permet de nous imposer (2-3) avec un but en toute fin de match. Un scénario de fou pour un résultat qui nous sourit à la fin, on ne pouvait pas demander mieux. Puis inscrire deux buts pour son premier match en pro, ce n’est pas anodin et ça en dit long sur le potentiel de ce joueur que j’aime vraiment bien dans l’équipe actuelle.

Mais as-tu eu l’occasion d’assister à un match au Stade Louis-II ?

Oui plusieurs fois, et je me rappelle bien de ma première en Principauté, qui remonte à août 2015 maintenant. C’était à l’occasion du troisième tour préliminaire de Ligue des Champions. On s’était imposé 3-1 en Suisse contre les Young Boys, il fallait assurer à la maison. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela avait été le cas.

On avait eu une première mi-temps un peu terne, mais dans la deuxième c’était un festival, avec une victoire 4-0 au final. Ce but d’El Shaarawy avec une grosse frappe barre rentrante m’a beaucoup marqué, j’aimais vraiment bien le profil de ce joueur, qui malheureusement ne s’est jamais imposé comme je le voulais. Ce n’est pas le talent qui manquait pourtant.

À ce sujet, quel est ton joueur préféré de l’histoire du Club ?

Sans aucun doute Radamel Falcao. C’est le type de joueur hyper fiable dont a besoin toute grande équipe qui prétend à la gagne sur la scène européenne. Sa qualité de finition était vraiment unique, tu avais la sensation qu’il pouvait marquer dans n’importe quelle position et contre n’importe qui.

Il a un paquet de matchs référence avec l’AS Monaco mais j’ai une mention particulière pour son lob contre Manchester City en 2017 (défaite 5-3). Pour moi, il incarnait cette équipe de 2017 de Monaco qui donnait la sensation d’être imbattable. C’est mon joueur favori qui jouait dans ma version favorite du club. Je m’étais rendu à la Turbie pour pouvoir prendre une photo avec lui et je l’avais eu ! Il dégage vraiment beaucoup de sympathie.

Être présent au centre d’entraînement et pouvoir voir et échanger directement avec les joueurs, c’est une expérience inoubliable. Ils sont super accessibles, tout le monde prend le temps de s’arrêter pour faire des photos et j’ai pu avoir un maillot signé par toute l’équipe en plus. Un maillot que j’ai d’ailleurs encadré chez moi
DidierSur sa visite à la Turbie

Je crois savoir que tu es allé à la Turbie plusieurs fois, dont une récemment. Parle-nous de cette expérience ?

Oui, j’y suis allé l’été dernier, c’était à l’occasion de la signature de Takumi Minamino, un autre joueur de l’équipe de cette saison que j’aime beaucoup, même si comme El Shaarawy tout à l’heure, il ne prend pas la trajectoire que je veux pour l’instant.

Mais pour revenir à la Turbie, être présent au Centre de Performance et pouvoir voir et échanger directement avec les joueurs, c’est une expérience inoubliable. Ils sont super accessibles, tout le monde prend le temps de s’arrêter pour faire des photos et j’ai pu avoir un maillot signé par toute l’équipe en plus que j’ai d’ailleurs encadré chez moi. J’en ai profité ce jour-là pour également me rendre à Monaco et faire un tour au Stade Louis-II. Une expérience marquante de voir ceux que tu suis quotidiennement à la télé dans la vraie vie.

Pour finir, comment vois-tu le match dimanche face à Troyes ?

Je serai présent en parcage visiteur pour la rencontre avec mon frère et mon père. J’ai la chance d’habiter à cinq minutes à pied du Stade de l’Aube. Cette saison, j’ai pu voir jouer plusieurs fois cette équipe, notamment contre Marseille (défaite 0-2).

Ça ne va pas être un match facile, c’est une équipe accrocheuse même si la dynamique est mauvaise ces derniers temps. Je vois bien un match serré, mais avec Monaco qui réussit à s’en sortir et à se relancer. Je dirais donc une victoire 2-0 avec un but d’Aleksandr Golovin et de Wissam Ben Yedder.


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Rise. Risk. Repeat.