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MyMemory 02 décembre 2023, 10:22

Jean-Baptiste : "J'ai appris que j'allais devenir papa avant Monaco-Montpellier en 2013"

Jean-Baptiste : "J'ai appris que j'allais devenir papa avant Monaco-Montpellier en 2013"
Avant la réception de Montpellier, place à notre nouvelle rubrique "MyMemory", qui donne la possibilité à un fan de raconter un souvenir marquant d’une confrontation entre les deux équipes. Aujourd’hui, rencontre avec Jean-Baptiste, qui était du 4-1 lors de l'année de la remontée en Ligue 1, en août 2013.

C’est une rencontre dont il se souviendra toute sa vie. Supporter de l’AS Monaco depuis ses neuf ans grâce à Sonny Anderson, dont il est tombé amoureux, Jean-Baptiste, aujourd’hui âgé de 37 ans, a assisté à la victoire des Rouge et Blanc contre Montpellier au Stade Louis-II le 18 août 2013, sur le score de 4-1.

La victoire et un bel événement en prime

Une date symbolique pour lui, puisque c’est ce jour-là qu’il appris qu’il allait être papa pour la première fois. A la veille de cette même rencontre, qui va se dérouler ce dimanche à 15h, ce Jurassien nous conte cette magnifique histoire et nous évoque le souvenir de cette large victoire, la première de la remontée, marquée par un triplé d’Emmanuel Rivière. Souvenir.

C’était l’année de la remontée avec le gros recrutement effectué et les venues de Radamel Falcao, James Rodriguez, Joao Moutinho, Jérémy Toulalan… Et cette année-là, on avait décidé de passer, avec ma conjointe Julie et l’actuelle maman de mes deux filles, nos vacances à Villefranche-sur-Mer. Par chance, cela tombait pile pour le premier match de l’AS Monaco pour son retour en Ligue 1.
Jean-BaptistePrésent pour Monaco-Montpellier en 2013

Bonjour Jean-Baptiste. Tout d’abord, depuis quand es-tu supporter de l’AS Monaco ?

A la base, le premier match de foot que j’ai regardé à la télévision, c’était la finale de la Ligue des Champions 1993 entre Marseille et Milan. Je suis tombé amoureux de Sonny Anderson, qui était alors à l’OM, avant de rejoindre l’AS Monaco en 1995. J’ai suivi ce joueur à Monaco et j’ai gardé cet attachement pour le Club depuis. C’est donc une histoire d’amour qui dure depuis presque 30 ans à présent.

Revenons au match de 2013 face à Montpellier. Était-ce la première fois que tu venais au Stade Louis-II ?

Non c’était la deuxième fois. Le premier match que j’ai vu au Stade Louis-II, c’était à l’occasion de mes 20 ans en 2007 pour un Monaco-Lens. Il y avait alors eu un match nul et vierge 0-0.

Qu’est-ce qui t’a poussé à venir voir ce match contre Montpellier ?

C’était l’année de la remontée avec le gros recrutement effectué et les venues de Radamel Falcao, James Rodriguez, Joao Moutinho, Jérémy Toulalan… Et cette année-là, on avait décidé de passer nos vacances à Villefranche-sur-Mer avec ma conjointe Julie, qui est aussi la maman de mes deux filles. Par chance, cela tombait pile pour le premier match de l’AS Monaco pour son retour en Ligue 1. Elle n’était pas du tout foot et c’était la première rencontre qu’elle voyait dans un stade.

Grâce à ce match, est-ce qu’elle s’est ensuite passionnée pour l’AS Monaco ?

Elle reste encore assez détachée même si elle a eu un profond attachement pour Valère Germain, qu’elle avait vraiment bien aimé à cette époque-là. Tout comme pour la ville de Monaco.

C’est sûr que de voir tous ces grands noms, ajouté au fait que c'était le retour de l’AS Monaco au premier plan au niveau français, tout comme d’avoir la perspective de redevenir important en Europe, c’était magique. En plus, "El Tigre" marque son premier but au Stade Louis-II ce jour-là.
Jean-BaptistePrésent pour Monaco-Montpellier en 2013

Comment était l’ambiance ce jour-là ?

Nous étions placés en tribune première, assez proches du terrain. Il y avait une ambiance plutôt sympa, le stade était rempli. C’est vrai que le fait que ce soit le premier match du retour en Ligue 1 ainsi que le premier de Falcao à Monaco, ça avait ramené du monde.

Quel a été ton sentiment quand tu savais que tu verrais toutes ces stars en Principauté ?

C’est sûr que de voir tous ces grands noms, ajouté au fait que c’était le retour de l’AS Monaco au premier plan du football français, tout comme d’avoir la perspective de redevenir important en Europe, c’était magique. En plus, « El Tigre » marque son premier but au Stade Louis-II ce jour-là. On a eu de la chance d’avoir dans nos rangs ce très grand joueur.

Et pourtant, lors de ce match, ce n’est pas celui qui va briller le plus.

En effet ce jour-là, c’est plutôt Emmanuel Rivière qui va se distinguer en mettant un triplé. Je crois d’ailleurs me souvenir qu’il devait y avoir la liste de l’Équipe de France la semaine d’après où ils annonçaient le retour d’Eric Abidal. Et cela avait un peu parlé de la présence surprise de Rivière. Il n’avait finalement pas été appelé mais il avait réalisé un très bon début de championnat puisqu’il avait aussi marqué à Bordeaux la première journée avant d’être auteur du triplé face à Montpellier.

Est-ce que tu t’attendais à ce triplé avant le match ?

Non c’est vrai que c’était la surprise. D’ailleurs, quelques jours avant cette rencontre, on avait appris le départ d’Ibrahima Touré, qui avait fait une grande saison en Ligue 2. Celui qui était à côté de nous au stade, je me rappelle, avait exprimé son regret quant au fait de ne pas l’avoir gardé au profit d’Emmanuel Rivière. Et ce jour-là, il met son hat-trick. Cela avait donc été une belle surprise.

Parmi les quatre buts marqués, quel est ton préféré ?

C’est le lob d’Emmanuel Rivière. En fait, on voit monter le ballon et il rebondit juste avant la ligne. On se demande alors s’il va toucher la barre, passer au-dessus ou terminer dans les filets, puis il finit par rentrer. C’était le but du 2-1. Radamel Falcao avait ouvert le score avant que l’on se fasse égaliser. Il intervient en plus juste avant la mi-temps, donc c’est vraiment celui-là le plus marquant.

En plus de la victoire, je crois qu’un bel événement s’est produit ce jour-là…

C’est ça. Le matin-même, nous avons eu l’officialisation que l’on attendait notre premier enfant. C’était une belle conclusion d’une belle semaine de vacances passées dans le Sud.

On l’a appelé Romie. Mais ça n’empêche que nous étions repartis avec des bodys AS Monaco achetés à la boutique, et cela a été l’un des premiers bodys que nous lui avons mis à sa naissance. Aujourd’hui, ma grande suit d’ailleurs les résultats du Club et elle aime bien Aleksandr Golovin, Wissam Ben Yedder.
Jean-BaptistePrésent pour Monaco-Montpellier en 2013

Vous n’avez pas appelé votre enfant Emmanuel ou Radamel par hasard ?

(Rires). Non, non, non. On l’a appelé Romie. Mais ça n’empêche que nous étions repartis avec des bodys AS Monaco achetés à la boutique, et cela a été l’un des premiers que nous lui avons mis à sa naissance. Aujourd’hui, ma grande suit d’ailleurs les résultats du Club et elle aime bien Aleksandr Golovin, Wissam Ben Yedder. Et avant, elle aimait bien Kamil Glik, Radamel Falcao ou Valère Germain. La passion est donc partagée.

Lors de cette saison 2013-2014, vous avez pu faire d’autres matchs ?

Oui je suis allé voir le match de Coupe de France entre Chasselay et Monaco à Gerland en seizièmes de finale. Et malheureusement, ce-jour-là, Falcao se blesse gravement au genou. Ce sont les deux matchs que j’ai vus cette saison. Comme j’habite dans le Jura, c’est assez compliqué d’aller les voir jouer, donc je les regarde davantage à la télévision. En général, je fais tous les matchs à Lyon et ceux disputés non loin en Coupe de France.


📋 La feuille de match :

Ligue 1 Uber Eats – 2e journée / Saison 2013-2014

AS Monaco 4-1 Montpellier HSC

Mi-temps : 2-1

Buts :  Falcao (18e, sp), Rivière (45e, 58e, 80e) pour l’AS Monaco ; Montaño (24e) pour Montpellier

Avertissements :  Toulalan (52e), Ndinga (90+1e) pour l’AS Monaco ; Montaño (45e), Stambouli (45+1e), Tiéné (84e) pour Montpellier

Expulsion : Congré (64e) pour Montpellier

AS Monaco : Subašić – Fabinho, Carvalho, Abidal, Kurzawa – Ocampos (Tisserand, 82e), Obbadi (Ndinga, 88e), Toulalan, Carrasco (N’Doram, 46e) – Falcao, Rivière (Germain, 85e)

Entraîneur : Claudio Ranieri

Montpellier : Pionnier, Deplagne, Hilton, Congré, Tiéné – Marveaux (Dabo, 76e), Stambouli, Mounier (Bakar, 59e) – Camara, Montaño, Herrera (Mézague, 65e)

Entraîneur : Jean Fernandez

Rise. Risk. Repeat.