Leonardo Jardim, rituels, start-up… 11 choses à savoir sur Eric Dier

Un champion en titre de Bundesliga en Principauté. Après avoir paraphé son contrat avec l’AS Monaco au mois de mai dernier, Eric Dier a été officiellement présenté à la presse ce jeudi au Centre de Performance. Arrivé libre après une expérience riche au Bayern Munich, le natif de Cheltenham possède un parcours et un profil atypiques, que l’on te propose de découvrir. Portrait 🧐
Le prénom Eric en référence à un Français 🇫🇷
Pour débuter, revenons-en à la génése, et plus particulièrement au choix de son prénom. Dans les années 1990, un certain Eric Cantona fait les belles heures de Manchester United, et ses parents sont alors d’inconditionnels soutiens des Red Devils. L’ancien attaquant français ne les laisse pas indifférents, au point qu’ils s’accordent pour donner le même prénom que l’international tricolore au futur défenseur anglais, né en 1994.
Issu d’une lignée de sportifs 🏋️
Si le nouvel homme de l’arrière-garde monégasque a embrassé une carrière de joueur de football, il a vraisemblablement hérité de l’ADN sportif de sa famille paternelle. Son père était en effet un joueur de tennis sur le circuit professionnel, alors que son grand-père a évolué un temps à Charlton avant de présider le Cheltenham FC de 1987 à 1992.
Formé au pays des Œlliets 🇵🇹
Même si le petit Eric est né dans le sud-ouest de l’Angleterre, il déménage au Portugal en 2001 à l’âge de sept ans, où sa mère trouve un emploi en marge de l’Euro 2004. Issu d’une fratrie de six frères et sœurs, le nouveau numéro 3 monégasque intègre le Sporting Portugal en 2003, alors âgé de neuf ans.
S’en suivent huit années de formation au sein des équipes de jeunes du club formateur de Cristiano Ronaldo, avant un retour sur ses terres natales en 2011 à l’occasion d’un prêt d’une saison à Everton. Un an plus tard, il revient au Sporting et dispute alors 27 matchs avec l’équipe première, avant que Tottenham ne le fasse signer en août 2014.
És sempre bem-vindo a casa, @ericdier 🟢⚪
A Academia recebeu uma visita especial do nosso Leão, que ainda esteve presente no treino dos #JuvenisSCP 🙌 #MadeInSporting
👉 https://t.co/7LB904tfUS pic.twitter.com/4Cv5akDxLj— Sporting CP (@SportingCP) June 9, 2022
Façonné par un ancien monégasque 🧑🏫
Au cours de son aventure avec les Sportinguistas, le défenseur anglais croise la route de Leonardo Jardim lors de la saison 2013-2014. Le technicien portugais décèle le potentiel du joueur alors âgé de 19 ans, pour l’utiliser ensuite à 13 reprises sous son mandat. Les deux hommes se vouent désormais une admiration respective, le joueur évoquant « un super coach » qui ne se disait quant à lui « pas surpris de le voir à ce niveau » avant le Tottenham-Monaco du 14 septembre 2016 (1-2).
Un anglais de plus à l’AS Monaco 🏴
S’il est très attaché au « pays qui l’a fait devenir celui qu’il est », avoue-t-il humblement, Eric Dier a passé la grande majorité de sa carrière à Londres, disputant 365 matchs avec les Spurs en 10 saisons. Ses belles performances en club lui ouvrent alors les portes des Three Lions dès 2015. A noter qu’il devient ainsi le quatrième anglais – il possède également la nationalité portugaise – à porter le maillot Rouge et Blanc, succédant à Mark Hateley (1987-1990), Glenn Hoddle (1987-1991) et Jonathan Panzo (2018-2020).
Buteur pour sa première avec les Spurs 1️⃣
Après leur rencontre au Portugal, ils empruntent un chemin différent, Eric Dier faisant son retour au pays à Tottenham la saison suivante, pendant que Leonardo Jardim pose lui ses bagages en Principauté. Dès sa première apparition sous le maillot des Spurs, il trouve le chemin des filets et donne la victoire aux siens face à West Ham dans les arrêts de jeu sur une action digne des plus grands attaquants. Le week-end suivant, contre QPR, il se montre une nouvelle fois décisif en participant au festival offensif dans le derby londonien.
#ThrowbackThursday to @EricDier's dream debut against Saturday's opponents West Ham in 2014… 🙌 #COYS pic.twitter.com/s8thF36QXJ
— Tottenham Hotspur (@SpursOfficial) November 17, 2016
Des idoles de renom ⭐
Formé au poste de défenseur central ou axial droit, il alterne dès ses premières années au Sporting avec un rôle de milieu défensif. Celui qui se décrit comme un Anglais originaire du Portugal a grandi en idolâtrant Roy Keane. Mais c’est un vainqueur de la Coupe du Monde 2010 que Mauricio Pochettino, son premier coach avec les Spurs, lui a conseillé de prendre pour modèle : Sergio Busquets.
Footballeur… mais pas que 👏
Le natif de Cheltenham est aussi bien connu pour son travail hors du terrain. A commencer par sa nomination en tant qu’ambassadeur de Sported en 2020, une association qui promeut le pouvoir social du sport. Il a également fait ses preuves dans le monde de la tech en tant que cofondateur de deux start-up aux côtés de son frère Patrick et d’un ami commun : Spotlas, un mix entre Instagram et TripAdvisor lancé en 2019, et Yellow Build, une solution de design pour les réseaux sociaux et les sites web.
Wasting no time as our Sported Ambassador @EricDier visited @HRSportsAcademy this week to learn how they’ve already supported 30,000 #youngpeople to build brighter futures through sport.
👉Find out more about Erics visit: https://t.co/DKhHeDgyLe#SportedUK #TimesChristmasAppeal pic.twitter.com/qqzOugklHh— Sported (@sported_UK) November 29, 2020
Des rituels d’avant-match 🏟️
Dans la catégorie des routines d’avant-match, Eric Dier se classe très certainement dans le haut du classement ! Comme il l’expliquait au micro de la chaîne Youtube du Bayern Munich, ils ont pris pour habitude avec sa mère de s’échanger deux messages identiques avant chacune de ses rencontres, depuis désormais… cinq ans ! Il porte également ses chaussettes d’une certaine façon et pour finir, il revoit son programme d’échauffement après chaque défaite. Superstitieux !
Une nouvelle langue à son répertoire ? 📘
Si l’anglais demeure sa langue natale, ses 13 années passées au Portugal lui ont entre autres permis d’apprendre le dialecte national. Comme il l’expliquait dans un podcast lors de son passage à Munich, il porte un intérêt particulier à l’apprentissage des langues des pays dans lesquels il vit, et a ainsi suivi des cours d’allemand en Bavière.
Une belle communauté sur les réseaux sociaux 📲
Le joueur des Three Lions ne va pas arriver seul au pied du Rocher, puisqu’ils sont très nombreux à le suivre à distance. Présent sur Instagram (1 million de followers), Twitter (372.200 followers) et sur LinkedIn (5.239 followers), il cumule un grand nombre d’abonnés qui ont d’ailleurs peut-être été séduits par sa carte FC 25 sur EA Sports FC, qui affiche un beau 79 de note générale.
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