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Partout Toujours 22 avril 2023, 09:44

Nicolas : "J'ai une centaine de maillots portés ou préparés pour les joueurs"

Nicolas : "J'ai une centaine de maillots portés ou préparés pour les joueurs"
Pour honorer la présence de nombreux supporters monégasques dans les parcages à l’extérieur, asmonaco.com poursuit sa série dédiée aux soutiens des Rouge et Blanc. Pour ce 16e volet de la saison, partons à la rencontre de Nicolas, originaire du Nord de la France et fan de l’AS Monaco depuis 28 ans.

Il est tombé amoureux de l’AS Monaco grâce à Fabien Barthez. Supporter des Rouge et Blanc depuis l’âge de 5 ans, Nicolas, originaire de Caudry dans le Nord, n’a pas laissé tomber sa passion après le départ du gardien champion du Monde 1998. Et pour cause, carté Ultras, il a effectué un nombre important de déplacements en France et en Europe et possède une centaine de maillots. Entretien avec cet infirmier qui n’a pas hésité à inverser ses heures de travail pour venir encourager les hommes de Philippe Clement ce samedi. Interview. 🎙

Cela fait depuis 1995 et l’âge de mes 5 ans environ. J’étais un fan absolu de Fabien Barthez et il jouait pour l’AS Monaco à cette époque. J’avais des posters de lui partout dans ma chambre. C’est arrivé comme ça et quand il est parti à Manchester, je suis resté supporter des Rouge et Blanc.
NicolasSupporter de l'AS Monaco depuis 1995

Bonjour Nicolas. Depuis quand et comment es-tu devenu supporter de l’AS Monaco ?

Cela fait depuis 1995 et l’âge de mes 5 ans environ. J’étais un fan absolu de Fabien Barthez et il jouait pour l’AS Monaco à cette époque. J’avais des posters de lui partout dans ma chambre. C’est arrivé comme ça et quand il est parti à Manchester, je suis resté supporter des Rouge et Blanc.

En habitant à 1000 kilomètres de Monaco, j’imagine que tu étais l’un des seuls à supporter le Club ?

C’est exactement ça. Etant gamin, j’étais le seul supporter de l’AS Monaco. Je me faisais tout le temps chambrer sur des moqueries que l’on entend encore aujourd’hui. C’était compliqué de réaliser des déplacements lorsque j’étais mineur même si je faisais ceux du coin avec mon père. Une fois que j’ai atteint la majorité, j’ai commencé à suivre les Rouge et Blanc dans des rencontres à l’extérieur.

Je suis notamment allé à Bollaert, Lille, Boulogne-sur-Mer, Chambly en Coupe de France 2017, Rennes, Lorient, Lyon, Bordeaux ou Paris. En Europe également à Anderlecht, Dortmund, Leverkusen et Eindhoven cette année. J’étais présent aussi à Tottenham en Ligue Europa en 2015.

Et au Stade Louis-II ?

Oui j’y suis allé plusieurs fois. La dernière remonte à la saison passée contre Lens justement. Cela ne reste pas forcément un bon souvenir puisque l’on avait perdu ce jour-là. Je vais d’ailleurs revenir dans quelques semaines à l’occasion du tournoi de foot des Ultras Monaco le 3 juin prochain puis on ira au stade dans la foulée pour la rencontre contre Toulouse.

Quel est le plus beau match que tu as pu voir de l’enceinte de Fontvieille ?

(Il réfléchit) Je dirais Monaco – Lyon en 2019 pour les 25 ans des Ultras. A l’époque, cela avait été une saison compliquée marquée par l’arrivée de Gelson Martins qui avait d’ailleurs ouvert le score (victoire 2-0). Et contre cette équipe, c’était toujours bien de gagner vu la rivalité qui pouvait avoir. Étant carté Ultras, j’étais en Pesages. Il y a aussi le match de la montée en 2013. C’était pas mal aussi avec l’envahissement de terrain à la fin et la communion avec les joueurs. C’était énorme.

Le match contre le Real Madrid au Stade Louis-II avec la talonnade formidable de Ludovic Giuly. Au moment de la rencontre, j’avais 13 ans. J’ai regardé toute l’épopée avec mon père même s’il n’était pas forcément fan de Monaco. Il savait que j’étais fou de cette équipe. On avait même pris l’abonnement Canal+ pour que je puisse regarder.
Nicolas, sur son plus beau match vu à la TVSupporter de l'AS Monaco depuis 1995

Et vu de la télévision ?

Le match contre le Real Madrid au Stade Louis-II avec la talonnade formidable de Ludovic Giuly. Au moment de la rencontre, j’avais 13 ans. J’ai regardé toute l’épopée avec mon père même s’il n’était pas forcément fan de Monaco. Il savait que j’étais fou de cette équipe. On avait même pris l’abonnement Canal+ pour que je puisse regarder.

Possèdes-tu des maillots ?

En provenance de la boutique, j’en ai une petite dizaine mais je collectionne surtout les maillots portés et préparés pour les joueurs. J’en ai une centaine. Je n’en ai pas beaucoup récupéré auprès d’eux, peut-être un ou deux. Autrement, je les achète sur eBay, différents sites de vente ou auprès d’autres collectionneurs. Ce jeudi, j’ai par exemple reçu deux maillots en provenance du Brésil floqués aux noms de Lilian Martin et Bruno Irles.

De ce que j’ai compris, le Club les avait donnés à une association avant d’être vendus aux enchères là-bas. Mon contact au Brésil les a récupérés et me les a revendus. Pour la petite anecdote, je tiens un compte Instagram qui s’appelle @placard_munegu_collection où je publie les photos de ma collection. J’ai également le dernier pantalon de survêtement de Ludovic Giuly qu’il a porté à Boulogne-sur-Mer, le jour où Danijel Subašić a marqué sur coup-franc.

Quel serait le plus beau pour toi ?

J’en ai plusieurs. Il y a d’abord ceux de l’épopée 2003-2004 et les maillots de Fernando Morientes et le bleu de Laurent Lanteri préparé pour la confrontation face au Lokomotiv Moscou. Mais le plus beau et le plus ancien d’ailleurs date de la saison 1985-1986 tout rouge avec RMO sur les manches et Bally comme sponsor principal en plein milieu. Il est magnifique celui-là.

 

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Je ne saurais pas dire qui l’a porté parce qu’à l’époque, les joueurs changeaient régulièrement de numéro. Pour le moment, ils sont dans une grande armoire mais je suis en train de réfléchir à faire une pièce avec tous les maillots, les fanions de match, les photos de presse ou des vieux documents de l’époque. Je pense que ce sera bon d’ici les prochains mois.

Quels sont les joueurs qui t’ont fait rêver ?

Comme j’ai pu le dire, Fabien Barthez au début. Ensuite, il y a eu notamment Ludovic Giuly et tous ceux de l’époque 2003-2004. Et plus globalement, tous ceux qui ont participé aux titres de champion ou aux épopées européennes, et donc 2016-2017 également. Mais le joueur que j’ai beaucoup apprécié, c’est Ernesto Chevanton. Pour son premier match, il inscrit un but à Saint-Etienne. J’étais dingue de sa personnalité et de son jeu. J’ai vraiment kiffé ce mec. Il n’a pas joué énormément de matchs ni marqué beaucoup mais je l’adorais.

Je m’étais d’ailleurs fait contrôler par la gendarmerie en partant. Il m’avait demandé mes papiers et je leur avais dit que j’avais été invité par le Club pour commenter le match. J’avais dû montrer les messages que l’on m’avait envoyés pour prouver que je faisais réellement ça afin de repartir sans amende.
Nicolas, sur sa participation à Stad'InsideSupporter de l'AS Monaco depuis 1995

Et je crois que tu as également eu la chance de commenter un match de l’AS Monaco. Raconte-nous ce moment.

Cela avait été beaucoup de stress parce que ce n’était pas forcément évident de prendre la parole. Devant sa télévision, c’est beaucoup plus facile. Ça avait été énorme. C’était la période du confinement et par conséquent, il n’y avait personne dans le stade hormis des journalistes et les stadiers.

Je m’étais d’ailleurs fait contrôler par la gendarmerie en partant. Il m’avait demandé mes papiers et je leur avais dit que j’avais été invité par le Club pour commenter le match. J’avais dû montrer les messages que l’on m’avait envoyés pour prouver que je faisais réellement ça afin de repartir sans amende.

Seras-tu à Bollaert ce samedi et comment vois-tu ce match ?

Ce week-end, je devais normalement travailler de l’après-midi et finir à 21h. J’ai inversé mon poste avec ma collègue pour pouvoir aller au match. C’est tout proche, ils sont dans le coin. Il fallait vraiment que j’aille à Bollaert les soutenir dans une rencontre qui s’annonce bouillante, surtout au vu du scénario de la saison passée.

J’aime pourtant bien les Lensois mais le chambrage à la fin n’est pas passé. J’espère que l’on va faire quelque chose et s’imposer par exemple 1-0 avec un but à la 92e minute pour refroidir le stade, ce sera impeccable. Une petite vengeance pour nous permettre par la même occasion de repasser devant au classement.

Rise. Risk. Repeat.