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Portrait 28 septembre 2023, 18:00

Le sprinteur de l'AS Monaco Téo Andant à l’honneur contre Marseille

Le sprinteur de l'AS Monaco Téo Andant à l’honneur contre Marseille
Médaillé d’argent en relais 4x400m avec la France aux Championnats du monde d’athlétisme le 27 août dernier, Téo Andant, licencié à l’AS Monaco Athlétisme et supporter des Rouge & Blanc, donnera le coup d’envoi du choc face à l’Olympique de Marseille

Il a brillé, il y a tout juste un mois, lors des Championnats du monde d’athlétisme de Budapest.

Auteur d’un dernier tour de piste exceptionnel (record de France), Théo Andant a grandement permis à la France de devenir vice-championne du monde en relais 4x400m.

L’athlète de 24 ans, sacré champion de France de 400m en juillet dernier à Albi, s’était également paré de bronze lors des championnats d’Europe 2022 à Munich.

De sacrées performances qui font la fierté de la Principauté, où le sprinteur mentonnais est licencié à l’AS Monaco Athlétisme depuis ses débuts en 2012.

Passionné de l’AS Monaco depuis tout petit

Alors âgé de 13 ans, il découvre la piste d’un Stade Louis-II dont il connait déjà bien les tribunes. Depuis ses 6 ans, son papa l’emmène régulièrement en Pesages et lui transmet sa passion de l’AS Monaco.

Même si sa première au stade coïncide avec une défaite en demi-finale de Coupe de France contre Sedan en 2005 et si les premières années sont parfois difficiles sur le plan sportif, le coup de foudre est immédiat pour le jeune licencié de l’AS Roquebrune-Cap-Martin qui se rend dans l’enceinte de Fontvieille chaque fois qu’il en a l’occasion.

Abonné plusieurs saisons, le jeune homme né en 1999 s’attache à l’équipe et certains de ses joueurs tels que Jan Koller, le géant tchèque qui l’a « beaucoup marqué », ou bien Marama Vahirua, « en raison de mes origines tahitiennes. »

Sur la pelouse du Louis-II pour fêter le titre de champion de Ligue 2

Vinrent ensuite les jours heureux, débutés avec le sacre en Ligue 2 et la remonté en Ligue 1. « A la fin du match contre Le Mans où on est officiellement devenu champion, mon père et moi sommes allés sur le terrain avec tous les autres supporters, un moment inoubliable » raconte avec émotion Téo.

Parmi ses meilleurs souvenirs au Louis-II : le Monaco-Paris (victoire 3-1) de la saison du titre de champion de France 2017 où il était « au stade à tous les matchs », la victoire 3-1 contre Manchester City en quart de finale de Ligue des Champions la même saison, ainsi que le spectaculaire 6-1 contre Marseille en 2017/2018.

« Le but de Glik contre Leverkusen, c’était un truc de fou »

Loin de la Principauté, il a également vibré lors des exploits des Rouge & Blanc en Ligue des Champions. D’abord à l’Emirates Stadium en 2015 contre Arsenal (victoire 3-1), puis au Signal Iduna Park, deux ans plus tard, lorsque les joueurs du Rocher triomphaient du Borussia Dortmund (3-2).

Si Falcao a succédé à Jan Koller dans son cœur, c’est pourtant le but d’un défenseur, Kamil Glik, qu’il cite en premier au moment de revenir sur le but lui ayant procuré le plus d’émotions au stade. Un soir d’automne 2016, le géant polonais avait égalisé d’une reprise de volée exceptionnelle, à la dernière seconde, contre le Bayer Leverkusen en phase de poule de Ligue des Champions. « Ce but…c’était incroyable, un truc de fou » se souvient-il.

Surnommé « Le Monégasque » à l’INSEP

Malgré son déménagement fin 2017 à Paris pour rejoindre les rangs de l’INSEP – l’Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance –, où il est surnommé « Le Monégasque » par ses camarades, sa passion pour l’AS Monaco n’a pas faibli.

Téo regarde tous les matchs à la télévision et soutient l’équipe au Louis-II chaque fois qu’il en a l’occasion lorsqu’il redescend dans la région. Le Mentonnais poursuit également sa collection de maillots du Club, entamée durant son adolescence au rythme d’un par saison.

Au coup d’envoi du match contre Marseille

Samedi, il donnera le coup d’envoi de la rencontre face à Marseille, « un rêve » pour celui qui avait failli intégrer le club de son cœur à l’âge de 11 ans. « Lorsque je jouais à Roquebrune-Cap-Martin, un formateur de l’AS Monaco m’avait contacté pour que j’intègre la préformation, mais j’ai refusé car je voulais rester avec mes potes de Roquebrune » en rigole-t-il aujourd’hui.

Treize années plus tard, il a cette fois-ci répondu favorablement à l’invitation du Club et foulera, enfin, la pelouse du Louis-II, dernière zone inexplorée d’un stade dont les tribunes et la piste d’athlétisme n’ont plus de secret pour lui.