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Réactions 28 octobre 2022, 00:40

Philippe Clement : "Il reste une finale à jouer contre Belgrade"

Philippe Clement : "Il reste une finale à jouer contre Belgrade"
Déçu de ne repartir de Hongrie qu’avec un seul point après avoir vu ses joueurs mener durant 50 minutes, le technicien flamand s’est exprimé à l’issue du match nul concédé par l’AS Monaco sur le terrain de Ferencváros (1-1).

Rageant. Les Rouge et Blanc étaient très proches de ramener une victoire de Ferencváros ce jeudi, après avoir mené 1-0 sur une superbe inspiration de Wissam Ben Yedder. Malheureusement les hommes de Philippe Clement ont cédé dans le dernier quart d’heure et concèdent un match nul (1-1), qui leur permet tout de même d’espérer jouer les 16es de finale de la Ligue Europa. Voici la réaction du coach.

Bonsoir coach. Quelle est votre analyse de la rencontre ?

Tous les gens qui ont vu ce match, y compris les supporters de Ferencváros, seront d’accord pour dire que nous méritions de gagner ce soir. Nous avons dominé une grande partie de la rencontre en ayant des occasions. Je n’ai pas vu une équipe qui était blessée aujourd’hui, mais plutôt une formation qui avait envie de l’emporter, avec notamment une très bonne première mi-temps.

En deuxième période nous étions plus en contrôle, tout en nous procurant les meilleures opportunités. Cette égalisation a mis un coup sur la tête de tout le monde, même si mes joueurs ont bien réagi et poussé jusqu’à la fin.

Mes joueurs doivent être tournés vers l’avenir, et il y aura une grande finale à jouer jeudi contre Belgrade. J’espère qu’il y aura beaucoup de supporters pour venir nous soutenir au Stade Louis-II, car des ambiances comme ici, ça aide beaucoup.
Philippe ClementSur l'importance de la 6e journée

Qu’avez-vous dit à vos joueurs dans le vestiaire ?

Tout le monde était très déçu, car ils ont tout donné pour gagner ce match. Quand tu mérites de prendre les trois points et que tu ne l’emportes pas, c’est difficile, mais nous avons encore notre destin entre nos mains. Ça reste le plus important, de toujours croire en notre qualification.

Ce sera peut-être un point crucial à la fin, même si c’est décevant de n’avoir qu’un point en deux matchs contre Ferencváros, alors que nous avons dominé à chaque fois. Il faut aller de l’avant et penser d’ores et déjà à jeudi prochain (6e journée contre Belgrade), ainsi qu’au match de championnat qui nous attend dimanche contre Angers.

Pensez-vous qu’il y a eu moins de maîtrise au retour des vestiaires ?

Oui certainement, nous avons perdu des ballons que nous parvenions à conserver en première mi-temps. Il faut avoir du respect pour le jeu de Ferencváros, leurs qualités, leur volonté, leur discipline et leur présence dans les duels. Encore une fois c’est un match qu’on gagne huit fois sur dix sur la physionomie.

Mais je ne veux pas regarder derrière. Mes joueurs doivent être tournés vers l’avenir, et il y aura une grande finale à jouer jeudi contre Belgrade. J’espère qu’il y aura beaucoup de supporters pour venir nous soutenir au Stade Louis-II, car des ambiances comme ici, ça aide beaucoup.

Imaginiez-vous que Ferencváros pourrait terminer en tête de la poule ?

Il est toujours difficile de faire des pronostics. Mais j’avais dit dès le début en voyant nos trois adversaires que ce serait difficile, car il n’y a pas une si grande différence. Cette équipe a montré beaucoup d’efficacité sur les derniers matchs, notamment contre nous. Même contre Belgrade où ils avaient perdu, ils s’étaient procuré davantage d’occasions.

Nous n’avons pas pris à la légère cette formation de Ferencváros, pour laquelle nous avons beaucoup de respect. Il s’agit du champion de Hongrie en titre, comme les deux autres équipes. Et je souhaite d’ailleurs les féliciter pour cette qualification.

Rise. Risk. Repeat.