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Partout Toujours 08 avril 2023, 09:57

Anaïs : "J'ai un maillot dédicacé de Ludovic Giuly dans ma collection"

Anaïs : "J'ai un maillot dédicacé de Ludovic Giuly dans ma collection"
Pour honorer la présence de nombreux supporters monégasques dans les parcages à l’extérieur, asmonaco.com poursuit sa série dédiée aux soutiens des Rouge et Blanc. Pour ce 15e volet de la saison, partons à la rencontre d'Anaïs, originaire de la région nantaise et fan de l’AS Monaco.

Elle vit sa passion pour l’AS Monaco depuis près de 25 ans. Anaïs, aujourd’hui âgée de 34 ans, est devenue supportrice du club de la Principauté en 1998 grâce notamment à la présence de Thierry Henry, David Trezeguet et Fabien Barthez avec les Bleus lors de la Coupe du Monde en France. Rencontre avec cette aide-soignante qui apprécie suivre tout particulièrement les jeunes du centre de formation. Interview. 🎙

Anaïs au centre avec le bonnet
J’avais déjà pu effectuer des matchs au Stade Louis-II mais il n’avait jamais été plein de cette manière. J’étais avec ma famille et mes amis, on a vécu une soirée exceptionnelle. On était en Seconde mais tout le stade chantait à l’unisson, on avait l’impression d’être avec les Ultras. Et puis l’hymne de la C1 te fait monter le cœur très vite.
AnaïsSupportrice de l'AS Monaco

Bonjour Anaïs. Depuis quand es-tu supportrice de l’AS Monaco et comment t’est venue cette passion ?

Cela vient de mon petit frère qui a un an de moins que moi, et qui regardait le Club depuis tout petit. Je ne sais d’ailleurs pas pourquoi il a choisi l’AS Monaco. J’ai commencé à suivre de cette manière puis je suis devenu réellement une fan de football avec la Coupe du Monde 1998. A l’époque, il y avait Thierry Henry, David Trezeguet ou Fabien Barthez chez les Rouge et Blanc et c’est donc comme ça que j’ai continué à les suivre.

As-tu pu venir assister à quelques rencontres au Stade Louis-II malgré la distance ?

Oui j’en ai fait quelques uns mais le déplacement coûte cher lorsque l’on habite à Nantes. Mon meilleur souvenir reste le match retour face à Manchester City. A l’époque, l’équipe était monstrueuse et on avait la chance d’avoir Kylian Mbappé dans nos rangs.

J’avais déjà pu effectuer des matchs au Stade Louis-II mais il n’avait jamais été plein de cette manière. J’étais avec ma famille et mes amis, on a vécu une soirée exceptionnelle. On était en Seconde mais tout le stade chantait à l’unisson, on avait l’impression d’être avec les Ultras. Et puis l’hymne de la C1 te fait monter le cœur très vite.

Et à l’extérieur ?

Je vais à Rennes, Angers, Nantes, Bordeaux et parfois à Lorient. C’est pratique parce qu’il y a beaucoup de clubs situés dans l’Ouest de la France même si l’on va sans doute perdre le SCO l’an prochain. Et même en Ligue 2, je faisais certains déplacements puisque Nantes et Angers y étaient aussi. Lors de ces rencontres, je vais toujours en parcage et là-bas, je chante toujours, je ne peux pas rester assise.

Ce serait sans aucun doute Monaco face au Real. A l’époque, j’avais 14-15 ans. C’était exceptionnel. Fernando Morientes, Ludovic Giuly, oh la la ! D’ailleurs, si la règle du but à l’extérieur n’existait pas, on n’aurait peut-être jamais pu connaître ce type d’émotion.
AnaïsSupportrice de l'AS Monaco

Quel serait alors ton meilleur souvenir en déplacement ?

C’est difficile à dire parce que je vois souvent des défaites, je suis en quelque sorte une poissarde (rires). Mais je dirais la rencontre à Rennes lors de l’année du titre en 2017. C’était le dernier match, on était déjà sacrés donc c’était vraiment top ! Les joueurs étaient alors venus vers nous après la rencontre pour célébrer et chanter qu’on était champion.

Et d’une manière générale, ton plus beau souvenir de l’AS Monaco ?

C’est encore un match de Ligue des Champions. Ce serait sans aucun doute Monaco face au Real. A l’époque, j’avais 14-15 ans. C’était exceptionnel. Fernando Morientes, Ludovic Giuly, oh la la ! D’ailleurs, si la règle du but à l’extérieur n’existait pas, on n’aurait peut-être jamais pu connaître ce type d’émotion. Et évidemment dans la foulée, la finale est forcément l’un de mes pires souvenirs.

J’imagine que tu ne pouvais pas vivre pleinement ta passion avec les autres au lycée ?

C’est ça, j’étais toute seule au collège et au lycée à être pour l’AS Monaco. En tant que femme, déjà on ne me trouvait pas très crédible pour parler football. Il fallait toujours essayer de prouver que j’étais passionnée. Et après quelques discussions, mes camarades me croyaient. Et c’est à mes 20 ans seulement à Nantes que j’ai commencé à croiser des supporters de l’AS Monaco. Cela faisait donc du bien de ne pas être seule.

Et hormis ton petit frère, y a-t-il d’autres membres de ta famille à supporter le Club ?

On a toujours été une famille très foot mais pas forcément pour l’AS Monaco hormis donc mon frère et ma maman à présent. On a réussi à la convertir. Mes cousins sont en revanche davantage pour Nantes et Marseille. Elle aussi fait des déplacements avec moi, c’est toujours un bon moment pour partager notre passion ensemble.

En ce moment, j’essaie de la transmettre à ma fille mais elle est encore petite. Je lui apprends « Allez Monaco ! Allez Monaco ! » et elle tape dans ses mains. Elle a un an et demi donc il y a encore du temps. J’adorerais l’amener au stade mais elle aurait peur avec le bruit.

Ce que Kylian Mbappé fait avec l'Équipe de France, c’est exceptionnel. On peut dire que l’on a l’un des meilleurs centres de formation de France et j’adore suivre les petits jeunes comme Eliesse Ben Seghir ou Edan Diop aujourd’hui.
AnaïsSupportrice de l'AS Monaco

Qui sont les joueurs qui t’ont fait rêver ?

Au début forcément, ce sont Thierry Henry et David Trezeguet. (Elle réfléchit) Je ne suis pas très originale mais il y a aussi Ludovic Giuly et Fernando Morientes qui, s’il n’est pas resté longtemps, a marqué l’histoire du Club de son empreinte. Et enfin, Kylian Mbappé.

Quand il est parti, j’étais fâchée mais maintenant j’en suis fière parce que c’est notre pépite. Ce qu’il fait avec l’Équipe de France, c’est exceptionnel. On peut dire que l’on a l’un des meilleurs centres de formation de France et j’adore suivre les petits jeunes comme Eliesse Ben Seghir ou Edan Diop aujourd’hui.

Possèdes-tu des maillots ?

Oui je dois en avoir une dizaine. J’essaie d’en acheter un chaque année même si c’est un budget ça aussi. Je pense que le plus beau maillot que j’ai dans ma collection est celui dédicacé de Ludovic Giuly que mon meilleur ami m’a offert il n’y a pas très longtemps. C’est une valeur rare, et qui plus est, c’est celui de la saison 2003-2004. Je ne le porte même pas parce qu’il est signé, je ne veux pas l’abîmer en le lavant.

J’imagine qu’en tant qu’aide-soignante, ça doit être parfois difficile de regarder les matchs ?

C’est un peu plus contraignant même si je ne travaille pas tous les week-ends. J’arrive donc à suivre malgré tout les rencontres. C’est vrai que je pouvais suivre plus facilement le foot à 15 ans qu’à 34 ans avec une petite fille. Mais j’y arrive toujours.

Lorsque je travaille, je ne parviens pas à tenir sans connaître le résultat. Je regarde quand même le replay du match sauf quand c’est une défaite, c’est trop dur et frustrant surtout si l’on se prend un but dans les dernières minutes. Lors du dernier match contre Strasbourg, on a su résister. J’ai dû suivre la fin à la radio dans la voiture, c’était bien stressant, je n’en pouvais plus. Mais ça s’est bien fini !

Comment vois-tu la rencontre de ce dimanche contre Nantes ?

A la Beaujoire, ce sont souvent des matchs équilibrés avec pour résultats 0-0, 0-1, 1-1… Je pense que cela va être dur parce qu’ils ont encore besoin de points pour se sauver. Et au fond de moi, j’espère qu’ils vont réussir pour ne pas perdre ce déplacement, mais pas contre Monaco bien sûr. Je vois donc une victoire étriquée 1-0 pour nous dans la difficulté. J’espère que l’on ne va pas se prendre de but.

Et pour cette fin de saison, comment l’imagines-tu ?

Si on est fou, j’aimerais que l’on termine deuxième pour ne pas avoir de nouveau les barrages comme les deux dernières saisons. En fait, j’aimerais finir soit deuxième soit quatrième. J’ai l’impression que les tours préliminaires tuent notre saison chaque année, même si l’année où on termine champion, on a dû passer également par les barrages avant d’être demi-finaliste. Mais c’est tout de même mieux de les éviter puisque le recrutement ne sera pas le même.


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Rise. Risk. Repeat.