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Partout Toujours 08 octobre 2022, 12:16

Bilel : "Marcelo Gallardo était un joueur exceptionnel"

Bilel : "Marcelo Gallardo était un joueur exceptionnel"
Pour célébrer la présence systématique de nombreux supporters monégasques dans les parcages à l’extérieur, asmonaco.com poursuit sa série "Partout toujours", dédiée aux soutiens des Rouge et Blanc. Pour ce 4e épisode de la saison, pars à la rencontre de Bilel, habitant de Montpellier mais fan de l'AS Monaco.

À 34 ans, Bilel a tout fait ou presque à Montpellier, sa ville natale. Pourtant, ce chercheur en chimie n’est pas supporter du club Champion de France en 2012. Non, le coeur de Bilel bat lui pour les Rouge et Blanc de l’AS Monaco. Rencontre avec ce fan inconditionnel de Marcelo Gallardo.

Bonjour Bilel, comment et de qui t’es venue cette passion pour le Club ?

Quand j’étais jeune, le foot était moins accessible qu’aujourd’hui, je pouvais uniquement regarder les matchs diffusés sur TF1. Personnellement, c’est la double confrontation en quart de finale de Ligue des Champions face à Manchester United avec le but de David Trezeguet à Old Trafford, lors de la saison 1997-1998, qui m’a fait aimer l’AS Monaco.

Depuis je suis resté attaché au club. Et je ne le regrette pas puisque ça a continué avec le titre deux ans plus tard en 1999-2000, quand Marcelo Gallardo fait une saison exceptionnelle. Il y avait aussi Rafael Marquez, Fabien Barthez et John Arne Riise… Quelle époque !

Ce n’est pas difficile de supporter un autre club que celui de sa région ?

C’est assez spécial, on se fait chambrer, souvent ! Mais bon, ma relation avec l’AS Monaco s’est faite comme ça, lorsque j’étais plus jeune. Le Club est arrivé avant Montpellier. Et je ne peux pas en aimer deux à la fois. Donc ça sera toujours Monaco, quoi qu’il arrive !

Le premier, dans les années 2000, c'était Marcelo Gallardo bien évidemment. En 2003, c’était Jaroslav Plasil (il marque du milieu de terrain contre La Corogne en C1, ndlr), un des rares à mettre des buts de loin. (...) Et plus récemment, Bernardo Silva. Comment ne pas l'aimer ?
BilelSes joueurs préférés

Quels sont tes meilleurs souvenirs avec l’AS Monaco ?

Encore une fois, le titre lors de la saison 1999-2000. Franchement, c’était exceptionnel ! Je l’ai vécue via un joueur : Marcelo Gallardo. J’ai déjà évoqué son nom plus haut, mais il a réellement dominé le championnat de France. Rares sont ceux qui ont qui ont joué comme ça avec sa constance et son niveau. Quelle saison incroyable, c’était fou ! Il y a aussi eu l’élimination du Real Madrid en Ligue des Champions 2003-2004.

La popularité du Club a grandi cette année-là avec ce parcours européen exceptionnel. Et bien entendu le titre de 2017 avec cette saison monumentale. Franchement, je ne pense pas que beaucoup d’équipes pouvaient nous battre à cette époque. Et en Ligue des Champions, si on ne tombe pas sur la Juventus… Il peut se passer quelque chose. Je n’ai jamais vu autant de respect de la part des autres équipes pour nous que lors de cette saison. C’était limite de la jalousie (rires) !

Qui sont tes joueurs préférés d’hier et d’aujourd’hui ?

Le premier, dans les années 2000, c’était Marcelo Gallardo bien évidemment. En 2003, c’était Jaroslav Plasil (il marque du milieu de terrain contre La Corogne en C1, ndlr), un des rares à mettre des buts de loin. C’était un homme de l’ombre mais un très bon joueur de complément au milieu de terrain.

Et plus récemment, Bernardo Silva. Comment ne pas l’aimer ? Son élégance dans le jeu était folle ! Je me souviens de son entrée en Ligue des Champions contre Leverkusen. Il débarque à 15 minutes de la fin, et il est exceptionnel. J’apprécie énormément le respect qu’il a eu pour le Club. Sur le terrain et dans l’attitude, c’est un grand joueur. C’est un de ceux qui m’ont le plus impressionné vu du stade. Il fait toujours le bon geste, c’est juste fou !

Tu as déjà fait des déplacements ?

Oui, deux déplacements au Vélodrome, pour deux victoires ! Je n’ai jamais vu l’AS Monaco perdre, que ce soit à Marseille, Monaco ou Montpellier. Si le Club cherche un porte-bonheur… (rires). La première victoire, c’était en 2009-2010. On gagne 2-0 avec des buts de Nenê et de Park Chu-Young.

Ce jour-là, j’ai vu Fabinho pour la première fois, et ça calme. On ne le connaissait pas trop, et il avait fait un match exceptionnel sur son côté droit. Il était déjà d'une sérénité technique incroyable. Son match à Arsenal est une "masterclass".
BilelA propos d'un Monaco - Montpellier en 2013-2014

Et la deuxième, en 2013-2014, victoire 2-1 grâce à des réalisations d’Emmanuel Rivière et Falcao. Sinon, je suis quasiment à tous les matchs des Rouge et Blanc à la Mosson. C’est impossible que je loupe ça ! Je dois être à dix matchs, et toujours pas de défaite. Il faut que la série continue…

Tu dois forcément avoir des anecdotes en déplacement non ?

Oui ! Lors de ma première au Vélodrome, on dominait tellement le match que c’était parti sur une sorte de passe à dix. Le stade était désabusé, et les supporters chambraient leurs propres joueurs, c’était jouissif. Le retour avec mes amis – supporters de Marseille – l’était tout autant.

Es-tu déjà venu au Stade Louis-II ?

Bien sûr ! Je rentrais de mes vacances en Italie, et c’était un… Monaco-Montpellier. Je ne l’ai même pas fait exprès ! C’était en 2013-2014, victoire 4-1 avec un triplé d’Emmanuel Rivière et un but de Falcao. Ce jour-là, j’ai vu Fabinho pour la première fois, et ça calme. On ne le connaissait pas trop, et il avait fait un match exceptionnel sur son côté droit.

Il était déjà d’une sérénité technique incroyable. Son match à Arsenal est une « masterclass ». Il est très physique malgré son corps frêle en apparence. J’ai clairement envie de revenir, ça me manque ! Je vais essayer d’y retourner, et j’espère que ça se fera bientôt. Je rêve d’aller voir un match de Ligue des Champions au Stade Louis-II.

Rise. Risk. Repeat.